(Agence Ecofin) - Le président tunisien Moncef Marzouki a officiellement déposé, le 20 septembre, sa candidature au présidentiel prévu le 23 novembre.
La Tunisie doit élire le 23 novembre, pour la première fois depuis la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, son président au suffrage universel.
Moncef Marzouki avait été élu fin 2011 par les élus de la Constituante à la suite d’un accord de coalition entre, notamment, son parti, le Congrès pour la République (CPR), et les islamistes majoritaires du parti Ennahda.
«Sur la base d’un projet d’indépendance nationale et la défense des droits des Tunisiens que je souhaite défendre, j’ai présenté ma candidature», a déclaré Moncef Marzouki à la presse, indiquant «avoir confiance en l’intelligence du peuple tunisien qui sait qui est à même de le servir».
Vingt-quatre personnalités ont annoncé vouloir succéder à Moncef Marzouki, dont des poids lourds de la vie politique, tels l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, le président de la Constituante Mustapha Ben Jaâfar, l’ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Mustapha Kamel Ennabli ou l’ex ministre de Ben Ali, Mondher Zenaïdi.
Le parti islamiste Ennahdha, favori des législatives, a, pour sa part, annoncé qu’il soutiendrait un «candidat consensuel» à la présidence, sans s’engager dans l’immédiat derrière une personnalité.
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