(Agence Ecofin) - Cette semaine, les pressions se sont multipliées pour amener Joseph Kabila à assurer « une transition pacifique et démocratique en RDC ». Neuf anciens chefs d’Etat africains ont joint leurs voix à celle de Kofi Annan, ex-Secrétaire général de l’ONU, pour déclarer « la RDC en grave danger ».
Kofi Annan (ONU), Thabo Mbeki (Afrique du Sud), Boni Yayi (Bénin), John Kufuor (Ghana), Olusegun Obasanjo (Nigeria), Benjamin Mkapa (Tanzanie), John Mahama (Ghana), Pedro Pires (Cap-Vert), Cassam Uteem (Maurice) et Festus Mogae (Botswana) se disent « consternés » par la situation en RDC qui, selon eux, constitue une menace « pour l’Afrique toute entière ».
Dans le même temps Moïse Katumbi annonce son retour en RDC, avec le soutien du comité des droits de l'homme de l'ONU qui demande aux autorités de Kinshasa de le laisser « participer, librement et en toute sécurité, en tant que candidat, aux élections présidentielles.»
« Nous allons demander à la Monusco sa protection efficace, efficiente, pour ne pas qu’il lui arrive malheur » a déclaré l’avocat français de M. Katumbi, Me Dupond-Moretti. «Le monde entier va scruter le sort qui sera réservé à Moïse Katumbi en RDC» assure de son côté Olivier Kamitatu.
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