(INITIATIVE POUR L’EMERGENCE DE MADAGASCAR) - Lundi 3 décembre, à l’initiative du secteur privé regroupé au sein du GEM-Groupement des Entreprises Malagasy- et de la Plateforme du Secteur Privé, Andry Rajoelina a rencontré les entrepreneurs malagasy. Pendant 2 heures, à l’hôtel Carlton, le candidat n°13 a répondu avec sérieux et précision aux 20 principales préoccupations des chefs d’entreprises formulées successivement par les représentants de commissions sectorielles.
Garantir la sécurité des investissements et rétablir l’Etat de droit
Andry Rajoelina entend rétablir un climat propice aux investissements grâce à une politique novatrice de lutte contre l’insécurité des biens et des personnes fondée notamment sur un système de renseignement fiable pour la prévention des kidnappings, une police de proximité qui renforcera la sécurité dans les différents quartiers en zones urbaine ou encore le renforcement des équipements et moyens d’actions des forces armées. Concernant l’insécurité rurale, il a annoncé la fin de l’exportation des bovins malagasy afin de mettre au fin au banditisme des dahalos- voleurs de zébus- qui terrorisent les villageois. Un dispositif de géolocalisation par puce intelligente des bovidés permettra de réduire drastiquement le nombre de zébus volés s’élevant annuellement à 70 000 têtes.
Un candidat engagé pour la bonne gouvernance
Le candidat n°13 a également insisté sur sa volonté d’instaurer une gouvernance moderne, efficace et transparente au sein de l’Etat. Pour cela, il s’est engagé à responsabiliser les titulaires de mandats publics, à disposer d’un système de justice indépendant et intègre, à rendre transparente la gestion des affaires publiques et à inclure les citoyens dans l’amélioration de l’administration. Andry Rajoelina a souligné sa volonté de réformer le budget de l’Etat pour garantir la stabilité macro-économique en priorisant les dépenses publiques allouées aux infrastructures et aux priorités sociales. « 600 milliards d’ariary d’économie sont possibles si nous réduisons les gaspillages et luttons contre les détournements »a-t-il affimé. Il a souligné sa détermination à lutter contre la corruption jusqu’au plus haut niveau et à prôner l’exemplarité de l’action publique pour chaque élu et fonctionnaire. Ainsi le candidat a déclaré : « Un Etat régulateur se doit de mettre en place des règles de bonnes conduites pour tous et à tous les niveaux : administration, justicef, douanes, fisc,…et faire respecter l’égalité des chances ». Concernant le secteur de la justice, le candidat a souligné sa volonté de mettre en place l’Inspection Générale de la Justice afin de contrôler le respect de la loi par les magistrats dans l’exercice de leur fonction et lutter contre la corruption dans les concours d’accès à la fonction publique.
Industrialiser Madagascar grâce à 5 secteurs pilotes
« Tout ce dont Madagascar a besoin doit être fabriqué et transformé à Madagascar. Pour y parvenir nous allons appuyer et accompagner les investissements nécessaires qui doivent être répartis géographiquement et par secteurs » a lancé Andry Rajoelina. Il a poursuivi
en partageant sa volonté de promouvoir l’installation d’unités industrielles phares dans plusieurs régions de Madagascar parallèlement à un programme d’électrification plus équitableet efficace. En effet, avant toute chose, Andry Rajoelina a rappelé la nécessité de raccorder et d’électrifier toute l’île. Il a annoncé doubler la production d’électricité en 5 ans afin d’atteindre 800 MWatts.
« Profitons de notre retard de développement pour nous enrichir des expériences des autres pays et accélérer nos transformations économiques » a annoncé Andry Rajoelina. Pour le candidat, les expériences tirées des pays émergents ont montré la pertinence d’avoir un modèle économique basé sur un système industriel considérant la mondialisation, la compétitivité et les contraintes du marché. Pour impulser cette croissance, Andry Rajoelina mise sur 5 secteurs stratégiques prioritaires :
Il entend faciliter la production grâce notamment à :
Un candidat prônant le dialogue avec les entreprises malagasy
Andry Rajoelina, qui a été un entrepreneur lui-même, s’est positionné en soutien des chefs d’entreprises et a partagé sa volonté de prendre des décisions en concertation avec le secteur privé concernant les thématiques clés telles que la fiscalité, l’adhésion de Madagascar au sein d’organisations régionales telles que l’OHADA. Il prône un dialogue constant avec les entrepreneurs, créateurs d’emplois et principales sources de croissance pour le pays.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.