(Agence Ecofin) - « Une résolution doit être prise pour sortir de ce chaos qui existe actuellement en Libye. (…) Elle sera prise, j'en suis sûr », a déclaré le chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou (photo), selon Reuters. « Je ne vois pas comment les milices terroristes qui sont armées vont créer les conditions de la réconciliation entre Libyens. Je ne vois pas comment elles peuvent créer les conditions de l'organisation d'élections libres et transparentes en Libye.» a-t-il affirmé.
Il y a 10 jours déjà, 11 pays africains (Algérie, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad) avaient lancé un appel international pour une intervention pacificatrice en Libye, estimant que le Sahel ne trouverait jamais la paix et la sécurité tout le temps que des factions lourdement armées pourront prospérer dans cette vaste zone de non-droit voisine qu’est devenu le sud libyen.
A ce jour, officiellement, la France n’envisage pas ce type d’intervention, mais elle a tout de même installé une base militaire temporaire à Madama, au Niger, près de la frontière libyenne, là où Jean-Yves Le Drian, ministre français des Armées vient de séjourner ce 1er janvier.
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