(Agence Ecofin) - Pour agrandir une mine de fer en Australie, le géant Rio Tinto a infligé des dommages irréversibles à des grottes préhistoriques faisant partie du patrimoine des Aborigènes. Cela a entrainé la démission du DG d’alors, Jean-Sébastien Jacques, et rappelé l’importance du « permis social d’opérer ».
En Namibie, la junior canadienne Osino Resources a annoncé le vendredi 27 janvier l’obtention d’un certificat d’autorisation environnementale pour son projet aurifère Twin Hills. Délivré par le ministère de l’Environnement, ce document oblige la société à s’assurer du déplacement de tombes historiques situées dans la zone de la future mine d’or.
Osino a indiqué qu’un processus est déjà en cours pour respecter cette condition, en collaboration avec le Conseil national du patrimoine de Namibie. Il faut souligner que la délivrance de ce certificat est la dernière étape requise pour garantir la validité du permis minier, pour lequel la société a déjà reçu l’accord formel des autorités en octobre 2022.
« Cela confirme une fois de plus que la Namibie est l’une des meilleures juridictions minières du monde, où il est possible d’autoriser et de faire progresser un projet d’exploitation minière d’or à ciel ouvert à grande échelle, conformément aux meilleures pratiques mondiales, de la conception à l’approbation en moins de trois ans », a commenté Heye Daun, PDG d’Osino.
Selon l’étude de préfaisabilité, le projet Twin Hills peut livrer 169 000 onces par an sur 13 ans.
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