(Agence Ecofin) - En juin 2022, le canadien Montage Gold a signé un accord avec ses compatriotes Endeavour et Barrick pour racheter le projet aurifère Mankono Sissédougou. La transaction était soumise à l’octroi d’un permis d’exploration pour l’une des zones du projet, chose faite depuis septembre.
Montage Gold a officiellement acquis 100 % d’intérêts dans la coentreprise détentrice du projet aurifère Mankono Sissédougou en Côte d’Ivoire. C’est l’annonce faite le mardi 22 novembre par la junior minière canadienne qui précise qu’elle a lancé dans la foulée son premier programme de forage sur l’actif.
Montage Gold Corp. Closes Acquisition of Mankono JV from Barrick and Endeavour Exploration of High-Grade Targets Underway: https://t.co/RtQG9fmEGk pic.twitter.com/9voIhKp45Z
— Montage Gold Corp. (@montagegoldcorp) November 22, 2022
Ces travaux se concentreront initialement sur la zone couverte par le permis d’exploration Gbongogo, obtenu en septembre auprès des autorités ivoiriennes. Un forage à circulation inverse, en cours depuis le 21 novembre, sera mené, suivi d’un forage carotté dès l’année prochaine.
Montage poursuit un double objectif à Gbongogo, en l’occurrence étendre et améliorer les ressources du prospect, en vue de convertir en ressources minérales indiquées, l’estimation actuelle de 5,2 millions de tonnes de ressources minérales inférées titrant 2,1 g/t d’or pour 351 000 onces. Au total, 25 000 m de forage sont prévus sur onze zones cibles au cours des sept prochains mois.
« Sur la base de notre évaluation des données historiques de Mankono, nous pensons qu’en plus des ressources minérales inférées de Gbongogo, le reste du territoire de Mankono présente un réel potentiel de découvertes supplémentaires de 0,8 million à 1,2 million d’onces », a commenté Rick Clark, PDG de Montage Gold.
Gbongogo se trouve à 30 km au nord du projet aurifère Koné, l’actif phare de la junior minière en Côte d’Ivoire. Les deux autres permis d’exploration inclus dans le projet Mankono sont également intégrés à Koné et la superficie de ce dernier atteint désormais 2 258 km². A terme, la société veut identifier des gisements à haute teneur capable de fournir du minerai pour alimenter l’usine qui sera installée sur la future mine Koné.
Pour rappel, la coentreprise Mankono Sissédougou appartenait initialement aux géants aurifères canadiens Endeavour Mining (30 %) et Barrick Gold (70 %). Au terme de l’accord signé avec Montage en juin dernier pour lui céder le projet, les deux compagnies deviennent actionnaires dans la junior minière.
Emiliano Tossou
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