(Agence Ecofin) - La Banque centrale du Zimbabwe a augmenté le montant des devises étrangères que les sociétés aurifères peuvent conserver après qu'une pénurie a forcé certaines mines à fermer, apprend-on, cette semaine, de Bloomberg.
Selon John Mangudya, de la Reserve Bank of Zimbabwe, les mineurs d'or seront autorisés à conserver 55% de leurs recettes en devises étrangères, contre 30 % auparavant. « Nous sommes parvenus à un accord avec la Chambre des mines. Nous continuerons à surveiller la situation sur le terrain pour assurer la viabilité du secteur », a-t-il déclaré.
Cet accord intervient alors que, fin octobre, les producteurs d’or menaçaient de suspendre leurs opérations par manque de fonds pour couvrir les coûts de production, à cause de la pénurie de devises que traverse le pays. RioZim a dû fermer temporairement trois de ses mines, le mois dernier.
Le Zimbabwe a produit 30,3 tonnes d'or au cours de la période de dix mois, terminée en octobre, dépassant ainsi l'objectif de 30 t du gouvernement pour l'année complète.
Selon l'Organisation mondiale du commerce, le métal précieux est le deuxième produit d'exportation du Zimbabwe après le tabac. En vertu de la loi zimbabwéenne, les producteurs, y compris RioZim et Metallon Corp., sont tenus de vendre tout leur or à Fidelity Printers and Refiners, une unité de la Banque centrale.
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Accra, Ghana