(Agence Ecofin) - La grève entamée par le personnel de l’entreprise de téléphonie mobile Orange, si elle a baissé d’intensité en début en fin du moi de septembre dernier, n’a pas pour autant pris fin. En effet, les employés qui revendiquent une amélioration de leurs conditions de travail maintiennent la pression sur la direction.
De tous les échanges entre les syndicalistes et la direction de l’entreprise, initiés par les différents organes en charge de la gestion des télécommunications dans le pays, aucune solution ne semble avoir été trouvée jusqu’ici.
Le 6 octobre 2013, une énième rencontre tripartite a regroupé le directeur général de l’Autorité de régulation de la poste et des Télécommunication (ARPT), la direction générale d’Orange Guinée et la délégation syndicale d’Orange pour résoudre la crise qui secoue l’opérateur français depuis près d’un mois.
En plus des revendications déjà servies à la direction d’Orange, les travailleurs de l’entreprise ont ajouté « le respect du droit de grève conformément aux conventions fondamentales de l’OIT (organisation internationale du travail) ; le rétablissement de tous les travailleurs victimes pour fait de grève dans leur droit ; mettre fin aux déploiements des forces de l’ordre aux lieux de travail ; la libération immédiate et sans conditions du camarade Amara Baldé portée disparu ».
Dans le cas où ces revendications ne seraient pas satisfaites, les travailleurs disent se réserver le droit d’user de tous les moyens légaux en leur possession « pour faire aboutir dans le meilleur délai ces légitimes revendications ».
Photo : VisionGuinée.info
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