(Agence Ecofin) - Le président-directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile Vivacell, Pierre Fattouch, est à Juba, capitale du Soudan du Sud, depuis le 28 mars 2018. Il est venu négocier avec les autorités locales une levée de la suspension d’activité qui frappe la société télécoms, depuis le 20 mars 2018. Pierre Fattouch est accompagné dans sa démarche par Hussein Rifai, le directeur général de Vivacell. Actuellement, les communications internationales sont déjà suspendues. Les communications nationales devraient subir le même sort, dès la semaine prochaine.
Il est reproché à la société télécoms libanaise son échec à se conformer à la réglementation nationale. Le gouvernement réclame à Vivacell, présent sur le marché télécoms sud-soudanais depuis 2007, des arriérés fiscaux de 60 millions de dollars US. Lado Kenyi, le directeur général de l’Autorité nationale des communications (NCA), a révélé que les négociations avec l'opérateur ont progressé, sans pour autant fournir davantage de précisions. Il a souligné que le gouvernement voudrait bien croire que la société télécoms se conformera aux lois nationales, mais il lui faut des garanties.
Vivacell est actuellement le troisième opérateur mobile du Soudan du Sud, en ce qui concerne le nombre d’abonnés. La compagnie est en concurrence avec MTN et Zain. Elle revendiquait, en 2011, la couverture des 10 capitales régionales du pays.
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