(Agence Ecofin) - Une semaine après l’intervention de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) dans le conflit qui oppose la Cameroon Telecommunications (Camtel) à l’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun, les abonnés de la société française continuent d’expérimenter une mauvaise qualité de service. Le 17 octobre 2017, les appels demeuraient toujours fortement perturbés, parfois inaccessibles, tout comme la connectivité data.
Pourtant, dans sa mise en garde signée du 9 octobre dernier, le régulateur télécoms avait sommé l’opérateur historique de rétablir les liaisons de transmissions allouées à Orange Cameroun sur le backbone national de fibre optique. Mais il semble que l’injonction n’ait pas été respectée par Camtel, car dans un nouveau message envoyé le 17 octobre 2017 à ses abonnés, Orange Cameroun dénonce « une rupture abusive et illégale de la fibre optique » pour justifier sa mauvaise qualité de service qui perdure.
Par la voix de son directeur des relations institutionnelles, Samuel Ngondi, Orange Cameroun estime que le conflit avec Camtel qui s’est dévoilé le 5 octobre dernier, relève d’un abus de position dominante dont jouit l’opérateur historique sur la fibre optique. Orange Cameroun a souligné que cette attitude est « de nature à entacher la confiance qui doit régner entre les acteurs du secteur des télécommunications ».
Plus haut dans sa note, par rapport à la facture impayée qui lui est réclamée, l’opérateur mobile a indiqué avoir « rempli toutes ses obligations vis-à-vis de Camtel, en exécution des clauses de ce contrat, et a notamment procédé au paiement par avance des prestations y relatives, et ce, jusqu’en décembre 2017 ».
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