Orange dévoile Orange Digital Ventures Africa, un véhicule d’investissement dédié aux projets innovants sur le continent

(Agence Ecofin) - Pierre Louette (photo), le directeur général délégué d'Orange et président d'Orange Digital Investment, a dévoilé Orange Digital Ventures Africa, le nouveau fonds d’investissement du groupe dédié aux projets innovants sur le continent. C’était au cours de la conférence technologique Afrobytes, abritée par le siège du Medef du 8 au 9 juin 2017, à Paris, en France.

Ce dispositif d’accompagnement pour les porteurs de projets dans les domaines des nouvelles connectivités, de la fintech, de l’internet des objets, de l’énergie ou encore de l'e-santé, est doté d’une enveloppe de 50 millions d’euros. La somme correspond pour moitié aux investissements directs et l’autre moitié sera consacrée à des investissements indirects via des fonds spécialisés sur l’Afrique. Au-delà des start-up innovantes, géographiquement basées en Afrique, celles qui s’intéressent aux enjeux africains depuis un autre continent sont également éligibles à ce soutien.

Doté d’une équipe dédiée, Orange Digital Ventures Africa sera basé à Dakar, dès septembre prochain, afin de répondre aux attentes des start-up. D’après le groupe Orange, il vient renforcer « les initiatives existantes d’Orange en matière d’open innovation en Afrique, comme les Orange Fab en Côte d’Ivoire, Cameroun, Sénégal, pour faciliter les partenariats avec les start-up ; le réseau d’incubateurs partenaires comme le CTIC à Dakar, la mise à disposition des APIs Orange sur le continent ou le Prix Orange de l’Entrepreneur Social pour récompenser les entrepreneurs sociaux en Afrique ».

Pour Pierre Louette, « les nouveaux services et nouveaux business models en Afrique ont été, dès le lancement d’Orange Digital Ventures, une des thématiques d’investissement prioritaires de notre activité de corporate venture. Avec cette annonce, nous nous engageons encore un peu plus aux côtés de l’écosystème digital africain, qui porte comme partout et peut-être plus qu’ailleurs un enjeu de développement ».

Muriel Edjo