Burkina Faso : Group Vivendi Africa a lancé ses activités sur le segment du très haut débit

(Agence Ecofin) - Après les Gabonais, les Togolais, les Ivoiriens, les Congolais et les Rwandais, c’est au tour des Burkinabè d’expérimenter le très haut débit de CanalBox. Group Vivendi Africa qui poursuit son expansion sur le continent se fixe comme ambition de devenir une référence sur le marché Internet du pays.

Le marché télécoms du Burkina Faso s’est enrichi d’un nouvel acteur dont l’ambition est de révolutionner l’expérience Internet des consommateurs. Il s’agit de Group Vivendi Africa (GVA) qui a officiellement démarré ses activités dans le pays jeudi 3 juin. La technologie proposée par l’entreprise pour ses offres CanalBox, la FTTH – Fiber to the Home –  apporte la fibre optique directement jusqu’au client, particulier ou professionnel. GVA a d’ailleurs déclaré  à cet effet que « nous, ce qu’on donne, c’est la vitesse, on ne parle pas de mégas ».

Pour la ministre de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatimata Ouattara, l’accès à l’Internet par la fibre optique est une ambition du gouvernement burkinabè. Elle s’est réjouie de l’arrivée de GVA qui va accentuer la concurrence et offrir davantage de choix à l’usager.

« Le prix proposé va naturellement impacter le marché des services de communications électroniques ; parce que, c’est vrai que c’est un secteur qui est soumis à la régulation, mais les prix détails sont vraiment dictés par la concurrence. Nous saluons donc l’arrivée d’un nouvel acteur dans ce secteur et, naturellement, ce que nous attendons, c’est une meilleure qualité de service et faire en sorte qu’Internet soit démocratisé », a-t-elle ajouté.

L’entrée de GVA dans le segment du très haut débit du Burkina Faso cadre avec la stratégie d’expansion africaine de l’entreprise depuis 2017. Le Burkina Faso devient ainsi le sixième marché Internet où GVA dépose ses bagages, après le Gabon, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Congo et le Rwanda.

Le service est déjà disponible à Ouagadougou, à la Zone ZACA, Koulouba, Paspanga, Nimnin, Cité en III, Saint Léon, Kamsonghin, Samandin, Bilbalogho, 1200 logements, Dagnoën, Kalgondin, Wemtenga. Le déploiement se poursuivra dans plusieurs autres quartiers de la capitale, notamment Wayalguin, Zone du bois, Zogona, Dassasgho, Gounghin, Pissy, Petit Paris, Karpala.

Selon Armand Sato, le directeur général de GVA Burkina Faso, « on arrive ici, pas pour être un opérateur de plus, on arrive pour être le meilleur. Tout va changer à Ouaga ; parce que GVA a une mission qui est de démocratiser Internet dans les foyers ».

Muriel Edjo

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