(Agence Ecofin) - Suite à la sanction de 6,8 milliards FCFA (14 millions de dollars) qui lui a été infligée par l’Agence malienne de régulation des télécommunications/ Tic et Postes (AMRTP) pour fraude, l’opérateur de téléphonie mobile Orange a donné une conférence de presse le 2 juin dernier. Lors de cette rencontre avec la presse, la société télécom a manifesté son opposition à sa sanction, prenant le soin de préciser que cette action n’était « en aucun cas une marque de défi envers l’autorité ».
En l'absence du directeur général d'Orange-Mali, en déplacement hors du Mali, Sékou Dramé, son adjoint, accompagné du comité de direction de l’entreprise, a tenu à donner la version de l’entreprise sur les faits qui justifient, selon le régulateur télécom, sa sanction. Tout d’abord, Sékou Dramé a fait savoir qu’Orange ne saurait être considérée comme une « entreprise hors-la-loi dans le processus de commercialisation de services utiles aux populations, aux administrations, aux entreprises », précisant que l’ «offre Duba a été régulièrement mise sur le marché conformément aux règles et procédures applicables en la matière ».
Sur l’illégalité de l’offre Duba estimée par l’AMRTP, Sékou Dramé a expliqué qu’elle ne pouvait être retenue vu que le régulateur n’a pas réagi à sa demande d’approbation dans le délai fermé d'un mois comme le stipule la loi. Elle était donc ce fait considérée comme légale et effective. Sur l’aspect technologique, le fait qu’Orange offre le téléphone fixe sur le réseau mobile, le directeur général adjoint de la société télécom a souligné que l’entreprise détient une licence neutre qui donne le droit à l'opérateur de choisir librement le support technologique à partir duquel il fournit ses services.
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