(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, l’Eskom investit plus d’un milliard de dollars pour prolonger la durée de vie de la centrale nucléaire de Koeberg. Les investissements d’environ 1,2 milliard $ ont été engagés alors que le régulateur n’a pas encore autorisé les modifications prévues.
En Afrique du Sud, l’Eskom a entamé des investissements de l’ordre de 1,2 milliard $ dans la seule centrale nucléaire du continent, sans avoir au préalable obtenu l’aval du régulateur du secteur selon Bloomberg. Ces investissements ont pour objectif de prolonger la durée d’exploitation de la centrale de Koeberg prévue pour s’achever en 2024.
« Malgré qu’il reste beaucoup de travail à faire, l’Eskom est confiant qu’il obtiendra une réponse positive à sa demande d’extension de la durée de vie de la centrale de Koeberg. C’est la raison pour laquelle elle investit largement dans les pièces de rechange », a affirmé la compagnie à Bloomberg.
Cependant, ces travaux qui visent à retarder de 20 ans, la fermeture de la centrale, inquiètent les activistes. L’Eskom pour sa part a annoncé l’arrivée prochaine de la première des six turbines à vapeur d’une valeur combinée de 1,2 milliard $ qui permettront à la centrale de 1 800 MW de continuer à fonctionner.
Selon le régulateur du secteur nucléaire sud-africain, la demande de permission formelle de l’Eskom pour l’extension de la centrale est attendue pour janvier prochain. Les modifications comme la mise en place de nouveaux générateurs « devront s’appuyer sur des démonstrations de sécurité pour les opérations à long terme. C’est seulement après cela que le régulateur sera en position d’autoriser ou de refuser cette extension de la centrale de Koeberg », a affirmé Gino Moonsamy, le porte-parole du régulateur du secteur nucléaire.
Gwladys Johnson Akinocho
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