(Agence Ecofin) - En Tanzanie, le segment de la transformation de la noix de cajou s’inquiète de l’impact de la mise en œuvre par l’exécutif de son projet de rachat de près de 220 000 tonnes de la matière première chez les producteurs.
D’après certains acteurs interrogés par Reuters, la manœuvre, née de l’incapacité des acheteurs privés à se procurer la noix au prix fixé par l’exécutif, risque de conduire à un sous-approvisionnement des usines de transformation du côté de l’Inde et du Vietnam.
En outre, selon Ian Dyas, directeur général du cabinet CG Hacking basé à Londres, la décision pourrait notamment conduire à court terme, à une hausse des prix en Inde.
Selon l’exécutif, l’achat de la noix de cajou chez les producteurs se fera grâce à l’appui des forces armées à un prix supérieur ou égal au barème fixé de 3000 shillings/kilogramme.
L’exportation de noix de cajou a fourni 540 millions $ à l’économie tanzanienne en 2017, selon les estimations rapportées par Reuters.
Espoir Olodo
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.