(Agence Ecofin) - Le Nigeria est le troisième producteur d’anacarde en Afrique derrière la Côte d’Ivoire et la Tanzanie. Dans le pays qui exporte 85 % de sa récolte sous forme de noix brutes, les autorités veulent inciter le secteur privé à plus s’engager dans la transformation.
Au Nigeria les entreprises impliquées dans la transformation de noix de cajou bénéficieront d’une exonération d’impôt au cours des 5 prochaines années. C’est ce qu’a indiqué le lundi 12 septembre, Evelyn Ngige, Secrétaire permanente du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement.
Cette annonce intervient en marge du lancement de la 16ème Conférence annuelle du cajou organisée par l’Alliance africaine du cajou (ACA) et qui se tient à Abuja jusqu’au 15 septembre prochain.
Selon M. Ngige, l’incitation fiscale devrait contribuer à améliorer l’environnement des affaires et stimuler les investissements pour le développement de la chaîne de valeur de la noix de cajou.
Par ailleurs, la mesure vient s’ajouter à d’autres avantages fiscaux dont bénéficient déjà les acteurs de la filière. À titre d’exemple, aucune taxe n’est imposée sur les machines et équipements importés pour la transformation de la noix de cajou, apprend-on de la responsable.
Au Nigeria, la production de noix de cajou tourne autour de 240 000 tonnes par an. Selon le Conseil de promotion des exportations (NEPC), le pays n’exploite que le tiers de sa capacité de transformation annuelle qui se situe entre 25 000 et 35 000 tonnes.
Stéphanas Assocle (Stagiaire)
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