(Agence Ecofin) - Au Nigeria, la noix de cajou compte parmi les principales sources de devises du pays hors hydrocarbures. Dans la filière, le secteur privé multiplie les initiatives pour améliorer la valeur ajoutée créée sur place.
Au Nigeria, la compagnie agroalimentaire Farmforte a mis en service le 27 novembre dernier une unité de transformation d’anacarde à Benin City, dans l’Etat Edo situé dans le sud-ouest du pays. Cette usine est pour l’entreprise la seconde de ce type installée sur le sol nigérian et est dotée d’une capacité de traitement journalière de 24 tonnes de noix de cajou pour un total de 5 400 tonnes par an.
Elle est équipée de plusieurs lignes pour la réalisation des processus de nettoyage de la matière première et l’emballage des amandes destinées à l’exportation vers les principaux marchés de consommation. A terme, l’unité devrait fournir un débouché d’écoulement sûr pour plus de 2 000 petits producteurs de la région et contribuer selon l’entreprise à l’amélioration de la valeur ajoutée créée par la filière anacarde dans le pays.
« Nous réinventons l’industrie nigeriane de la noix de cajou en investissant dans une usine de transformation sophistiquée pouvant traiter un grand volume de matière première tout en nous alignant sur les normes d’exportation. Actuellement, nous sommes approvisionnés en noix de cajou brutes par de petits exploitants locaux et nous nous assurons que le rendement en amande (Kernel Output Ratio-KOR) soit égal ou supérieur à 49 % pour garantir une qualité maximale », explique Uyi Osayimwense, codirecteur général de Farmforte.
Pour rappel, la compagnie a été créée en 2012 et opère également dans le sésame, le cacao, le niébé, l’ananas et la patate douce. Le Nigeria produit en moyenne 200 000 tonnes de noix de cajou par an.
Espoir Olodo
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