(Agence Ecofin) - Au Mozambique, les autorités sont en quête de nouveaux marchés d’écoulement de la noix de cajou du pays. C’est ce qu’a indiqué Lúcia António, en charge de la division industrie à l’Institut national de promotion de la noix de cajou (Incaju).
Cette démarche s’explique par les barrières tarifaires rencontrées à l’export vers l’Inde, principal marché de l’industrie avec plus de 70 % des expéditions de noix brutes. En effet, le pays asiatique a fait passer depuis juillet dernier, les droits à l’importation sur les amandes de cajou de 45 à 70 %.
D’après la responsable, les autorités étudient notamment les possibilités de promotion de l’utilisation de la noix sous forme de beurre ou de lait dans l’industrie agroalimentaire ou dans le domaine de la cosmétique. À côté de la recherche de marchés alternatifs, Mme Antonio indique que le gouvernement évalue l’option de la signature d’un accord commercial visant à écouler des noix de cajou brisées en Inde.
D’après les prévisions de l’Incaju, le Mozambique devrait récolter 148 300 tonnes de noix de cajou en 2019/2020 contre environ 123 000 tonnes produites un an plus tôt.
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