Après la levée de 1,8 million $, la plateforme de logistique nigériane Sendbox vise l’Afrique de l’Ouest et de l’Est

(Agence Ecofin) - Trois ans après l’obtention d’un financement de pré-amorçage, Sendbox procède à une levée plus importante et envisage de poursuivre son développement hors du Nigeria, en mettant sur pied de nouveaux services et en élargissant son équipe de travail.

Le nigérian Sendbox qui aide des entreprises à acheminer des colis et marchandises à l’intérieur du pays et à l’international, dans plus de 200 pays, annonce la levée d’un financement de démarrage d’un montant de 1,8 million $. La plateforme de logistique prévoit de diversifier ses activités, de recruter du personnel et de pénétrer de nouveaux marchés en Afrique de l’Ouest et de l’Est.

L’entreprise qui affirme avoir touché plus de 10 000 commerçants et effectué plus de 200 000 livraisons, dont 35 à 40 % à l’international souhaite développer des activités de paiement et de commerce en ligne, à côté de son activité phare. La start-up envisage également de poursuivre son développement en agrandissant son équipe actuelle, mais aussi en pénétrant de nouveaux territoires à l’est et à l’ouest du continent.

« Notre vision est de devenir le système d’exploitation du commerce électronique pour les commerçants africains, et la logistique est le premier point d’entrée de l’entreprise », a commenté Emotu Balogun, cofondateur de Sendbox.

La plateforme a été soutenue dans le cadre de ce financement par 4DX Ventures, Enza Capital, FJ Labs, Golden Palm Investments entre autres. L'opération porte à plus de 2 millions $, le total des fonds mobilisés par l’entreprise depuis le lancement de ses activités. En 2018, elle avait obtenu des financements de pré-amorçage auprès de Microtraction et 4DX Ventures.

Tout en saluant « la croissance annuelle de 300 % de Sendbox depuis son lancement », Walter Baddoo, associé de 4DX Ventures pense que l’essor des PME estimées à plus de 40 millions au Nigeria est un facteur important pour booster le commerce en ligne dans le pays.

Sur l’ensemble du continent, la valeur du commerce électronique pourrait augmenter de 15 milliards $ entre 2025 et 2030, selon une étude prévisionnelle de mai 2021 rendue publique par la Société financière internationale (SFI).

Chamberline Moko