(Agence Ecofin) - Les dernières semaines ont vu des millions d’utilisateurs de l’application Whatsapp migrer vers d’autres solutions de messagerie instantanée, mécontents et inquiets à la perspective du partage de leurs données avec Facebook. Des craintes qui n’ont en réalité pas de raison d’être, selon de nombreux spécialistes qui tentent de lever l’équivoque.
Cet exode massif constitue néanmoins du pain béni pour les applications made in Africa, dont certaines, bénéficiant d’un soudain élan de « consommons local », ont vu leurs bases d’utilisateurs grimper en flèche. C’est le cas notamment de Dikalo Messenger, conçue par le Camerounais Alain Ekambi.
« On a enregistré un trafic massif tout d’un coup, les gens sont venus parce qu’ils cherchent des alternatives et qu’ils sont concernés par la question de la confidentialité », confie-t-il. Aux promoteurs africains maintenant de profiter de la situation pour améliorer et élargir leurs services, et pour les populariser.