(Agence Ecofin) - Dans le cadre du Programme C2D Urbain piloté par le ministère camerounais de l'Habitat et du Développement urbain et la coopération française, quelques axes routiers importants du pays bénéficient à titre expérimental d’un revêtement au BCR (béton compacté au rouleau). Un procédé d’asphaltage présenté comme une meilleure alternative au bitume habituel.
Si le BCR est effectivement plus onéreux à la mise en œuvre, il offre cependant de meilleures garanties à moyen et long terme, comme l’explique Jean Joel Kokam, le coordonnateur de la cellule de suivi de Bafoussam. La route obtenue ne nécessite pratiquement pas d’entretien, et est bien plus rigide avec ses 15 cm d’épaisseur de bitume.
L’adoption du revêtement au BCR permet également de créer une chaîne de valeur. Les composantes de ce dernier (sable, gravier et ciment notamment) sont en effet disponibles localement, et leur fourniture continuelle génère des emplois.