(Agence Ecofin) - Le projet de zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est depuis plusieurs années dans les petits papiers de l’Union Africaine. Ratifié depuis 2019, il a toutefois vu son lancement repoussé à 2021 à cause de la crise sanitaire du Coronavirus. Possiblement un mal pour un bien, à en juger par les évaluations du club panafricain AfroChampions.
Force est en effet de constater que la plupart des pays signataires ne sont dans les faits, que partiellement prêts à se lancer. Les régions orientale et occidentale du continent regroupent à elles seules les 10 Etats les plus aptes à démarrer le projet, avec le Rwanda, le Kenya et le Togo dans le peloton de tête.
En Afrique australe, l’Afrique du Sud et la Namibie affichent un score de préparation et d’engagement à peine supérieur à la moyenne. Même cas pour Sao Tomé-et-Principe, le Tchad et la République du Congo en Afrique centrale.
De manière globale, c’est l’Afrique du Nord et plus particulièrement le Maghreb qui sont à la traîne. L’Algérie est le dernier pays à avoir ratifié le projet, en décembre 2019.