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L’Ouganda a réduit le montant des paiements par chèque pour stimuler l’e-paiement

  • Date de création: 18 janvier 2022 12:09

(Agence Ecofin) - En juillet 2018, le gouvernement ougandais a introduit une taxe de 0,5 % sur les transactions financières par Mobile Money. La population qui menaçait de se détourner du service ne l’a finalement pas fait avec la Covid-19. Une aubaine pour l’Etat, décidé à en tirer profit.

Depuis le samedi 15 janvier, les Ougandais ne peuvent plus effectuer des paiements de plus de 10 millions de shillings ougandais (2 750 USD) ou l’équivalent en devises étrangères par chèque. La Banque centrale a justifié cette mesure par le souci de renforcer les transactions monétaires électroniques dans le pays. Le précédent montant limite était de 20 millions de shillings.

Emmanuel Tumusiime-Mutebile, le gouverneur de la Banque, a déclaré que parmi les alternatives électroniques qui existent en Ouganda figurent, entre autres, le système de règlement brut en temps réel (RTGS), les solutions électroniques de transfert de fonds, le Mobile Money.

Il a toutefois précisé que les nouvelles limites financières, décidées par la Banque centrale d’Ouganda, ne s'appliquent « pas aux chèques de retraits au guichet, ni aux paiements par chèque effectués au sein de la même banque, c'est-à-dire lorsque l'émetteur du chèque et le destinataire détiennent un compte auprès de la même banque commerciale ».

Pour ce qui est du Mobile Money, le segment a encore enregistré de la croissance, l’année dernière. 3,08 milliards d’opérations financières pour un montant de 97 138 milliards de shillings échangés de janvier à septembre. En 2020, sur la même période, ce sont 66 447 milliards de shillings qui avaient déjà transité par le Mobile Money. Sur les douze mois, la valeur totale des transactions financières a atteint 93 728 milliards de shillings. Entre les douze mois de 2020 et les neuf mois de 2021, la valeur des transactions financières par Mobile Money a augmenté de près de 4 %.

Le dynamisme enregistré dans le segment du Mobile Money peut s’expliquer par le changement d’habitudes des consommateurs induit par la pandémie de coronavirus. Les restrictions sociales imposées par le gouvernement ont en effet poussé les populations à adopter des solutions dématérialisées pour accéder à des services, notamment pour ce qui est des paiements. La taxe de 0,5 %, entrée en vigueur dès le 1er juillet 2018, n’a pas freiné le développement du segment qui laisse présager d’importants revenus fiscaux pour l’Etat.

Muriel Edjo

Lire aussi :

16/07/2018 - Ouganda : la taxe de 1% sur le Mobile Money, ramenée à 0,5%

02/07/2018 - Ouganda: les taxes sur les réseaux sociaux et le Mobile Money sont officiellement entrées en vigueur


Muriel EDJO

 
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