(Agence Ecofin) - La Commission kenyane des communications est engagée dans une bataille avec les fabricants de terminaux portables afin qu’ils mettent en place un système permettant aux clients d’identifier les téléphones mobiles contrefaits. Pour la Commission, les fabricants devront installer le système d’ici le 30 avril 2012, le maintenir et gérer le personnel chargé d’en assurer le contrôle.
Selon les fabricants, qui estiment que cela va augmenter leurs coûts, une telle mutation est de la responsabilité des opérateurs de télécommunications. « Les opérateurs mobiles sont mieux placés pour déterminer les vrais et les faux combinés puisqu’ils ont la possibilité de les identifier et de les désactiver », a déclaré George Mudhune, responsable marketing et communication pour l’Afrique de l’Est et du Centre chez LG Electronics. Pour le moment, seul Nokia a installé une solution telle que souhaitée par la Commission des communications, mais la compagnie refuse de l’ouvrir à d’autres sociétés, du fait des sommes investies pour sa mise en place.
Le Kenya perd chaque année, selon l’Agence anti-contrefaçon, près de 3,2 milliards de shillings (38 millions de dollars) à cause de l’évasion fiscale et de la vente de téléphones contrefaits.
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