(Agence Ecofin) - Les fonds marins hébergent une richesse et une variété de ressources minérales qui font l’objet d’un intérêt croissant. Elles peuvent en effet aider à combler la demande de métaux pour la transition énergétique, mais l’impact de leur exploitation sur l’écosystème n’est pas encore connu.
La lutte des ONG contre l’exploitation minière des fonds marins vient de recevoir un nouveau soutien de poids en la personne d’Emmanuel Macron. Jeudi 30 juin en marge de la conférence des Nations unies sur l’océan à Lisbonne, le président français s’est en effet déclaré favorable à une interdiction de cette activité.
« Nous devons créer un cadre juridique pour mettre fin à l'exploitation minière en eaux profondes et empêcher que de nouvelles activités ne mettent en danger ces écosystèmes », a-t-il déclaré.
C’était l’annonce surprise d’@EmmanuelMacron hier à la conférence des Nations unies sur l’océan : « je crois que nous devons créer un petit cadre légal pour arrêter l’exploitation minière en haute mer ». ?
— WWF France ? (@WWFFrance) July 1, 2022
Va-t-il dépasser son effet d’annonce ?
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Pour rappel, les fonds marins hébergent diverses ressources minérales au nombre desquelles le cobalt, le cuivre, le nickel et bien d’autres qui sont utilisés pour réussir la transition énergétique.
Alors que l’approvisionnement mondial pourrait ne pas suffire face à l’explosion de la demande, plusieurs compagnies et pays lorgnent l’exploitation de ces ressources, sans tenir compte de l’impact que cela pourrait avoir sur le climat. Avec ce soutien affiché à l’interdiction, notons que Emmanuel Macron rejoint le constructeur automobile français Renault qui a appelé de son côté à un moratoire sur l’exploitation des fonds marins.
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Accra, Ghana