(Agence Ecofin) - En 2013, le prix Super Ebony du meilleur journaliste ivoirien de l’année n’a pas été attribué, lors de la soirée du samedi 28 décembre. Une première depuis 1993, date de la première édition de la nuit de la communication (Ebony) qui en était à sa 15ème édition.
Il y avait pourtant 10 nominés au prix Super Ebony cette année.Le Jury, qui a travaillé en « toute indépendance », selon son président, Yacouba Kébé, a décidé de ne pas « attribuer le Prix Super Ebony, compte tenu du niveau moyen de cette édition dont la plus forte note ne dépasse pas 6,5 sur 10 ».
Le Prix Jean-Pierre Ayé du meilleur interviewer n’a pas eu de « preneur » lui aussi. Et pour cause : la « mauvaise qualité des productions ». Pareillement, le Prix du ministère de la Culture pour la meilleure production culturelle qui n’a pas été décerné.
Le Jury d’Ebony 2013 a tout de même décerné les prix dans les catégories presse écrite et en ligne, radio et télévision, remporté respectivement par Théodore Kouadio (Fratmat.info), Cheick Yvhane (Radio Nostalgie) et Michel Digré (RTI 2). D’autres lauriers ont été remis, comme le prix de la meilleure production en économie et celui de la meilleure production sur les pires formes de travail des enfants. Concernant les prix sectoriels, il y a eu celui du meilleur reporter et celui de la meilleure enquête.
Organisé par l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), Ebony 2013 avait pour invités spéciaux le président de la Fédération internationale des journalistes (Fij), Jim Boumelha, et le président du directoire du quotidien français Le Monde, Louis Dreyfus.
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