(Agence Ecofin) - Au Ghana, le régulateur des médias se défend de vouloir contrôler les médias. En effet, l’autorité nationale des communications a été accusée, notamment par l’ancien président John Dramani Mahama (photo), d’étouffer volontairement la liberté d'expression. Il faut rappeler que de nombreux médias ont été récemment suspendus par le régulateur pour diverses raisons.
Dans un communiqué, le régulateur a déclaré que ces suspensions n’ont été décidées que dans le cadre de son activité habituelle. Récemment, de nombreuses stations de radio, dont certaines jugées critiques envers le gouvernement, ont été suspendues pour défaut de licence d’exploitation.
Le pays a récemment perdu sa place de leader régional en matière de libertés de la presse dans le rapport annuel de Reporters sans frontières. Malgré tout, il reste un des cadors africains dans le domaine. Le Ghana a notamment voté une loi révolutionnaire permettant aux médias d’accéder à des informations importantes pouvant permettre de contrôler l’action administrative.
Dans le même temps, de récentes accusations de tortures et d’assassinat de journaliste font craindre une censure progressive des médias.
Servan Ahougnon
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