(Agence Ecofin) - Le jeudi 15 octobre au Nigeria, le ministre de l’Information a donné au National Defence College d’Abuja une conférence sur l’impact des fake news sur la sécurité nationale. Il convie l’Etat à œuvrer à freiner la diffusion des fausses nouvelles, et en appelle à la responsabilité du citoyen.
Alhaji Lai Mohammed (photo), le ministre de l’Information et de la Culture du Nigeria, a appelé à une politique nationale encadrant l’utilisation des médias sociaux, pour freiner les excès et abus dans la diffusion de l’information.
Le ministre de l’Information – qui donnait une communication sur l’impact des fake news et des discours haineux sur la sécurité du pays, au National Defence College à Abuja – a souligné la nécessité pour le gouvernement de déployer également une technologie pour surveiller les médias sociaux et arrêter les diffuseurs de fausses nouvelles et de discours de haine. L’autorité a fait remarquer que l’absence d’une politique nationale et de technologies pertinente a entravé le gouvernement dans la lutte contre la menace des médias sociaux.
Les réseaux sociaux « sont des outils très puissants entre les mains des extrémistes, qu’il s’agisse de sécessionnistes, d’ultranationalistes, d’extrémistes religieux ou même d’insurgés », a souligné Lai Mohammed.
Le ministre a rappelé dans son intervention que de nombreux pays ont également adopté des lois pour assurer une utilisation responsable des réseaux sociaux. Les agences de sécurité et de renseignement auraient également un rôle à jouer pour arrêter l’utilisation abusive de ces plateformes numériques.
Alhaji Lai Mohammed a par ailleurs salué le gouvernement de Muhammadu Buhari, qui s’est également lancé dans la réforme de l’industrie de la radiodiffusion afin d’arrêter la diffusion de discours haineux sur les radios du pays.
En outre, le ministre a rassuré sur l’engagement du gouvernement à faire en sorte que les fake news et les discours haineux ne mettent pas en péril la sécurité nationale. Notons que l’autorité a fait appel au sens de responsabilité des citoyens qui ne doivent pas être des vecteurs de fausses nouvelles.
Bénédicta Vera-Cruz (stagiaire)
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