(Agence Ecofin) - L’Association malienne des professionnels de la presse en ligne a échangé avec des cadreurs de web TV sur les dérives déontologiques de leur activité. Elle les invite à plus de professionnalisme, pour ne pas subir les rigueurs de la loi, mais également à légaliser leurs médias afin de bénéficier d’encadrements.
Au Mali, l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL Mali) a convié à une réunion, le 13 novembre 2020, une vingtaine de vidéastes de web TV pour les entretenir, entre autres, sur les dérives observées sur les réseaux sociaux. Pour Modibo Fofana, le président de l’organisation, c’est aux professionnels des médias exerçant sur des web TV que revient la charge de diffuser des informations, après les avoir traitées.
« La profession de journaliste est exigeante et sérieuse pour être exercée par un amateur. Disposer d’une page Facebook ne fait pas d’une personne un journaliste. On ne s’improvise pas journaliste en 24 heures, car c’est une profession qui exige le respect de certains fondamentaux », a prévenu le patron de l’association.
Pour Modibo Fofana, la loi sur la cybercriminalité est un couperet au-dessus de la tête des journalistes, notamment ceux diffusant de fausses informations, en l’absence de texte législatif régissant la presse en ligne. Il a ainsi invité chaque cadreur à légaliser son entreprise afin de faire partie de l’association et ainsi bénéficier de formations, pour plus de professionnalisme.
Notons que le président de l’APPEL Mali a saisi cette opportunité pour convier les journalistes à travailler à l’apaisement du climat social.
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