(Agence Ecofin) - Ces dernières années, les initiatives de fact-checking se sont multipliées avec la prolifération des infox. Alors que partout ces projets impliquent des journalistes et des médias locaux, en Afrique très peu de réseaux de fact-checking ont fait confiance aux professionnels de la presse continentale.
En Afrique de l’Ouest, l’Unesco vient de lancer un réseau de fact-checking sur la Covid-19 impliquant des journalistes venant du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger et du Sénégal. Cette initiative est consécutive à un atelier régional de formation sur le fact-checking et la désinformation lié à la pandémie de Covid-19. Il a eu lieu à Saly au Sénégal du 23 au 24 mars 2021.
L’objectif de cet atelier et du réseau de fact-checking est de garantir l’accès à une information crédible et fiable sur la Covid-19 dans la région. Les acteurs impliqués souhaitent également que les médias adoptent un meilleur traitement de l’information en période d’épidémie ou de pandémie et luttent contre les théories du complot et la méfiance envers les autorités publiques.
D’un point de vue plus général, cette initiative de fact-checking est la première de cette importance en Afrique impliquant les médias et les journalistes locaux. En effet, le fact-checking initié par les GAFA, par exemple, implique peu de journalistes africains et fait la part belle aux médias issus d’autres continents.
Servan Ahougnon
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