(Agence Ecofin) - Le 5 mai, Amnesty International a publié un communiqué dénonçant des gouvernements qui « s’en prennent aux journalistes et aux médias qui critiquent leur gestion de la pandémie ». Selon l’ONG, la pandémie ne devrait pas servir d’excuse pour attenter à la liberté de la presse.
« A Madagascar comme en Zambie, les gouvernements sanctionnent pénalement des journalistes et ferment des médias qui dénoncent leur mauvaise gestion de la situation face à la pandémie de COVID-19. […] Pourtant, la fin de la pandémie n'est pas encore en vue et il est plus que jamais nécessaire d’avoir accès à des informations exactes afin de rester informés et en sécurité », a déclaré Deprose Muchena (photo), directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe d’Amnesty International.
Alors que les médias souffrent déjà de la disparition des budgets publicitaires, les pressions des gouvernements ne devraient pas compliquer le travail, précieux en cette période, des professionnels de la presse.
Servan Ahougnon
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