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Sarkozy, Proglio, nucléaire... Anne Lauvergeon, l’ex-patrone d’Areva, dit tout.

  • mardi, 10 avril 2012 15:44

Dans La Femme qui résiste, l'ex-patronne d'Areva revient sur son parcours à la tête du groupe et sur son éviction en 2011. Elle dénonce, dans une interview à L'Express, un "système de clan" et les erreurs d'une politique qui a renoncé, selon elle, à toute stratégie industrielle.


Vous n'avez pas été reconduite à la tête d'Areva en juin 2011, après avoir failli en être écartée à deux reprises. Ce n'était donc pas une surprise. Pourtant, vous êtes encore étonnée de la manière dont cela s'est passé.

Etonnée, oui et non. Oui, car nombre d'observateurs pariaient après Fukushima sur ma reconduction. Non, car je connaissais la force des appétits à l'oeuvre. Estomaquée assurément, car la règle énoncée spécifiquement par le gouvernement n'avait pas été respectée, et par la "motivation" baroque de la décision telle que me l'a expliquée Nicolas Sarkozy: la présidence d'Areva, c'est comme la présidence de la République, deux mandats seulement!

Lui-même vous avait dit dans le passé qu'il n'effectuerait qu'un seul mandat...

Oui. Début 2007, il m'avait confié qu'il serait élu, qu'il ne ferait qu'un mandat, puis qu'il irait gagner de l'argent chez Bouygues. L'autre motivation avancée pour ma non-reconduction concernait mes relations avec Henri Proglio, le patron d'EDF. Tout en concédant que les responsabilités étaient peut-être partagées, il choisissait sans hésiter ce dernier. Saura-t-on un jour pourquoi le patron d'EDF a eu ainsi table ouverte à l'Elysée durant tout ce quinquennat? Regardez encore, la semaine dernière, les résultats de l'appel d'offres de l'Etat pour 10 milliards d'euros dans l'éolien offshore.


Que reprochez-vous exactement au patron d'EDF?

A lui personnellement, rien. A ses méthodes, beaucoup de choses. La France a la grande chance de posséder quatre entreprises mondiales dans le domaine énergétique - EDF, GDF-Suez, Total et Areva. Avec Gérard Mestrallet et Christophe de Margerie, nous avions des visions communes et un jeu collectif. Henri Proglio est arrivé en se proclamant capitaine (de l'équipe de France nucléaire), en refusant systématiquement de passer le ballon et en taclant ses coéquipiers. A peine nommé, il a critiqué publiquement la filière, qu'il connaissait fort peu, prônant le démantèlement d'Areva. Pour se sentir aussi fort, il fallait bien qu'un axe d'airain se constitue, fait de politiques et d'intermédiaires afin de servir ses intérêts.


Qu'avez-vous dit au président lors de ce fameux rendez-vous?

D'abord, que je lui reconnaissais une vraie intuition sur le nucléaire... Mais qu'il avait commis cinq erreurs graves. La première, c'est d'avoir voulu fusionner Areva et Alstom pour le compte de Bouygues. Il ne l'a finalement pas fait, mais le suspense a duré un an et demi et a suffi à brouiller l'image de notre stratégie et à provoquer la sortie de Siemens, une catastrophe économique et un impair géopolitique... Deuxième erreur, avoir créé, avec la commission Roussely, une opération détestable pour l'image internationale de la filière nucléaire française. Pendant ce temps, notre augmentation de capital était à nouveau suspendue. Troisièmement, la nomination de Proglio. Quatrième erreur, il a laissé s'organiser un système de clan, de bandes et de prébendes. Ce système a fait la promotion d'un nucléaire bas de gamme à l'international et proposé de transférer nos droits de propriété intellectuelle mondiaux aux... Chinois, et de vendre du nucléaire à des pays où ce n'est pas raisonnable.


A qui précisément?

Par exemple au colonel Kadhafi. Nous jouions à fronts renversés: moi, qui aurais dû pousser à la vente, je m'y opposais vigoureusement, et l'Etat, censé être plus responsable, soutenait cette folie. Imaginez, si on l'avait fait, de quoi nous aurions l'air maintenant ! La vente de nucléaire s'accompagne de la création d'une autorité de sûreté capable d'arrêter la centrale en cas de problème. Or, dans un tel régime, un président de l'autorité de sûreté qui n'obéit pas est au mieux jeté en prison, au pire exécuté ! Pourtant, quelle insistance ! A l'été 2010, j'ai encore eu, à l'Elysée, une séance à ce sujet avec Claude Guéant et Henri Proglio...


Et la cinquième erreur de Sarkozy?

L'idée selon laquelle c'est EDF qui doit vendre les produits d'Areva. Comme si l'on disait que c'est à Renault de vendre des pneus Michelin aux concurrents de Renault ! Mieux, EDF pouvait vendre aussi, selon son intérêt, des centrales russes ou chinoises ! Quel désordre destructeur ! Tout a été fait stratégiquement pour abîmer un système qui fonctionnait. Il s'est passé la même chose dans les énergies renouvelables...


Est-ce seulement la politique de Sarkozy ou est-ce l'Etat actionnaire qui n'a pas fait son travail depuis longtemps?

Si la France compte des entreprises mondiales leaders dans leurs secteurs, dans le nucléaire, les télécoms, le train à grande vitesse, le spatial ou l'aéronautique, c'est grâce à une politique industrielle forte et de long terme. L'Etat a su être continûment stratège avec ces entreprises. La création d'Areva était un pari : réunir Cogema et Framatome. L'Etat nous a dit oui. En 2003, nous étions en passe de devenir n° 1 mondial. J'ai établi une liste des investissements nécessaires pour renouveler et développer cette industrie, en investissant et recrutant majoritairement en France.

Il nous fallait une augmentation de capital de 3 milliards d'euros. En 2004, Nicolas Sarkozy, ministre des Finances, la décide. Après lui, Hervé Gaymard la confirme, mais n'a pas le temps de la mettre en oeuvre. Puis vinrent Thierry Breton et Dominique de Villepin, qui ont tout suspendu... Enfin, après 2007, il n'y a plus eu de stratégie du tout. On nous a dit qu'il fallait fusionner avec Alstom, puis vendre T & D, puis attendre le rapport Roussely, puis démanteler Areva au profit d'EDF... Toute stratégie cohérente a disparu au profit du court terme et des intérêts d'un clan. Et des intermédiaires ! Je suis passée par l'incrédulité, l'effarement, puis l'indignation...


Une photo de paparazzi à votre sortie de l'Elysée après le rendez-vous vous montre joyeuse. C'était si drôle?

Je ne savais pas que des photographes pouvaient prendre des photos même avec la grille de l'Elysée fermée! Je souriais, c'est vrai : je lui avais dit tout ce que j'avais sur le coeur. Ensuite, c'était vraiment drôle : par exemple, il m'avait dit que, s'il ne m'avait pas donné la direction d'EDF, c'est parce que je ne la lui avais pas demandée ! Avec le recul, cet entretien me semble plus surréaliste encore : ainsi, il m'a proposé la direction d'Air France, que j'ai refusée, en m'étonnant, puisque Alexandre de Juniac, un de ses grands amis, était candidat pour le poste. Il m'a dit : "Alexandre est un ami, mais il n'a pas le niveau, il ne sera jamais président d'Air France. Il faut être sérieux."


Nicolas Sarkozy vous avait proposé d'être ministre, pourtant, juste avant son entrée en fonctions?

Oui.


Quel ministère?

Celui que je voulais.


Pourquoi avez-vous refusé?

Il ne composait pas un gouvernement, il recrutait pour un casting! Je remplissais nombre de cases : femme, monde économique, industrie, international, Mitterrand, moins de 50 ans... et Areva libérée. J'ai refusé pour de nombreuses raisons. J'ai la conviction qu'il faut revenir à des projets réels, avec un Etat stratège, aussi bien dans le domaine du social, de la régulation financière que de l'industrie. La France n'a pas d'avenir si elle n'a pas d'avenir industriel. On peut renverser la vapeur, privilégier la continuité plutôt que l'improvisation. Je crois au volontarisme du temps long, pas au volontarisme de l'instant, prétexte à une agitation médiatique.


Serez-vous ministre dans le gouvernement de François Hollande, s'il est élu?

Je ne fais pas ce livre pour soutenir un candidat. Je pense avoir la responsabilité de raconter ce que j'ai vécu pour que notre pays reparte sur des bases saines et fortes. La politique industrielle n'est pas un hochet. Son existence conditionne la création ou le maintien de millions d'emplois.


L'accord entre le PS et les Verts n'est-il pas un obstacle à la politique industrielle que vous prônez?

C'est un accord politique entre partis que je n'ai entendu repris que dans la campagne présidentielle d'Eva Joly.


Dans votre livre, vous ne critiquez pas votre successeur à la tête d'Areva...

J'ai une infirmité qui me sauve : je n'éprouve jamais de haine.


Vous ne cherchez pas non plus à vous justifier sur
l'affaire UraMin: le rapport d'audit financé par les vendeurs, votre mari comme intermédiaire de la transaction, le spécialiste mondial de l'uranium se faisant ainsi prendre au piège...

Le travail fait par des administrateurs d'Areva a conclu qu'il n'y avait pas de sujet, et que ces attaques étaient sans fondement. C'était un guet-apens très bien monté. Ce qui m'a sauvée face aux accusations calomnieuses, ce sont toutes les personnes chez Areva qui ont trouvé cela scandaleux et m'ont transmis les documents qu'elles avaient, et j'ai ainsi pu riposter au fur et à mesure des attaques dans les médias. Un mensonge demeure : on a dit qu'il n'y avait pas d'uranium dans UraMin. C'est faux : je sais aujourd'hui que 70 % de la provision pour dépréciation d'actifs sont liés à la chute du prix de l'uranium depuis Fukushima ; 20 %, au changement de rythme des plans miniers décidé par le management d'Areva ; et 10 % seulement, aux réserves. Il s'agissait, de la part du clan dont j'ai parlé, d'une présentation fausse des faits, y compris vis-à-vis du marché, destinée à me tuer symboliquement.


Dans votre livre, vous parlez de vos rapports avec François Mitterrand. Ecrirez-vous un jour un livre sur lui?

Il y tenait. Il me l'a demandé, notamment en 1994, quand des livres ont commencé à être publiés à son sujet. J'ai refusé plusieurs fois. J'ai fini par lui dire que je le ferais, mais pas avant vingt-cinq ans.


Donc, en 2019... Vous avez pris des notes?

Pas aussi régulièrement qu'Alastair Campbell, le communicant de Tony Blair, qui y consacrait une demi-heure tous les soirs ! Mais je prends toujours des notes. J'écris pour ordonner mes idées et fixer les instants forts.


Vous racontez avoir accueilli Mitterrand à Colorado Springs en octobre 1995. Il est mort trois mois plus tard. L'avez-vous revu entre-temps?

Bien sûr, souvent. Il m'a appelée juste à la fin. Un soir, j'étais dans une réunion chez Lazard, il m'a téléphoné, et a eu cette expression que je ne lui avais jamais entendue : "Je suis dans le trente-sixième dessous, venez !" J'étais en négociation avec des clients. J'ai proposé de passer dans la soirée, il a dit qu'il préférait le lendemain matin. Quand je suis arrivée, on ne m'a pas laissée entrer. Je regrette de ne pas avoir forcé la porte. Quand je suis revenue, il était trop tard.


Vous possédez un étonnant souvenir de lui : le brouillon de sa fameuse phrase, "livrer aux chiens l'honneur d'un homme et finalement sa vie", écrit dans un train en partance vers Nevers, lors de l'enterrement de Pierre Bérégovoy...

C'est une feuille avec des ratures. A notre retour, il l'avait posée sur son bureau, juste devant lui. Je trouvais cela mortifère. Au bout d'un an, un matin, il m'a dit : "Si je vous la donnais, la prendriez-vous ?" J'ai accepté avec soulagement.


Qu'en avez-vous fait?

Je l'ai cachée.


Pas encadrée?

Certes non! C'est une phrase trop chargée de symboles.


Est-il vrai que, lorsque vous étiez son "sherpa", vous avez volontairement glissé une faute d'orthographe dans une note ?

Dans ce poste, vous êtes un moine copiste travaillant pour un lecteur unique. Mes notes revenaient toutes avec "Vu", mais je me demandais s'il les lisait vraiment. Alors j'ai glissé une faute dans un rapport sur la dette polonaise, un accord de participe passé dysfonctionnel. La note est revenue avec une énorme bulle et un "Oh !" dans la marge. Ce que j'ai été heureuse!


Vous le lui avez raconté ensuite?

Oui, il a ri. Et protesté : "C'est de l'instrumentalisation!" J'ai répondu : "Non, de la traçabilité!"


La cour autour de François Mitterrand ressemblait-elle à celle qui entoure Nicolas Sarkozy aujourd'hui?

Non. Les gens avaient une plus grande liberté de parole et d'actes. Nicolas Sarkozy a des intuitions globales, mais, en même temps, il veut faire du micromanagement. Et il ne s'entoure, contrairement à François Mitterrand, que de personnalités venant du même moule, préfets, inspecteurs des finances - à quelques exceptions près. Je crois qu'il a un vrai problème : il place tout sur le terrain de l'affectif. D'où son allergie profonde pour les contre-pouvoirs, les corps intermédiaires, les contradicteurs. "Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant", dit l'Ecclésiaste.

François Fillon n'est pas un personnage de cour, il ne fait pas non plus partie du "clan"...

Non, c'est exact.


Pourquoi a-t-il tenu alors?

Parce qu'il a accepté de faire ce qu'il a fait avec moi: quand il est chargé d'exécuter, il exécute. Même s'il m'avait toujours soutenue sur les options stratégiques. Sans beaucoup de résultat, d'ailleurs. Que pèse, aujourd'hui, le Premier ministre de la France?


Que faites-vous actuellement?

Beaucoup de choses. Par exemple, avec le fonds A2i, nous lançons un tour de France de l'insertion. L'industrie a besoin de compétences - soudeurs, ajusteurs, etc. - et ne les trouve pas. En face, un énorme gâchis humain : 150 000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme, 80 000 étudiants sont en rupture, il y a 1,6 million de chômeurs longue durée, 270 000 handicapés sans travail... L'UIMM a créé ce fonds doté de 70 millions d'euros, que je préside depuis deux ans, pour cofinancer des passerelles vers ces emplois. Ainsi, on ouvre de nouvelles écoles de production avec des jeunes en échec scolaire. On les choisit en fonction de l'étincelle qu'ils ont dans les yeux et non de leur carnet ! 11 000 personnes sont déjà concernées, mais on peut faire dix fois plus. Il s'agit de montrer ce qui marche, et de le démultiplier, plutôt que de gratter les plaies.


Est-il vrai que vous avez voulu être religieuse quand vous étiez adolescente?

Fugitivement... mais plutôt du genre de celles de Port-Royal : «Puisque les évêques ont des courages de femme, les femmes doivent avoir des courages d'évêque.»



Propos recueillis par
Christine Kerdellant, publié par l’Express.fr


www.lexpress.fr/actualite/economie/sarkozy-proglio-nucleaire-anne-lauvergeon-dit-tout_1102901.html

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