(Agence Ecofin) - Arrêtés le jeudi 2 août dernier au siège de leur parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), grand perdant de l’élection qui a confirmé Emmerson Mnangagwa dans le fauteuil présidentiel zimbabwéen, 21 opposants ont comparu le samedi 4 août devant le tribunal d’Harare. Il leur est reproché des « violences sur la voie publique ».
Les intéressés avaient, en effet, participé à une manifestation au lendemain des résultats de l’élection présidentielle zimbabwéenne pour en contester les résultats. Une manifestation réprimée par les forces de l’ordre, comme le rapporte l’AFP.
Pour rappel, Emmerson Mnangagwa a officiellement obtenu 50,8% des suffrages exprimés lors du scrutin présidentiel du lundi 30 juillet 2018. En réaction aux violences ayant émaillé les jours suivant les résultats, le candidat de la Zanu-PF et ex bras droit de son prédécesseur Robert Mugabe, a appelé au calme et à l’apaisement.