(Agence Ecofin) - Le gouvernement éthiopien et la Banque mondiale ont signé, le 21 décembre dernier, deux accords de financement d'un montant global de 470 millions $ pour améliorer la qualité de l'éducation et la productivité dans l'élevage et la pêche.
Le premier accord, d’un montant de 300 millions $ sous forme de subvention, servira à soutenir les efforts du gouvernement éthiopien dans la réalisation d’un projet d'amélioration de la qualité et de l'équité en matière d'éducation générale dans le pays. Ce projet d’envergure vise notamment à améliorer l'accès et la qualité de l'éducation en Ethiopie.
Pour Carolyn Turk, directrice pays de la Banque mondiale pour l'Éthiopie, le Soudan et le Soudan du Sud, « les progrès réalisés par l'Éthiopie dans le secteur de l'éducation sont louables. Contrairement à d'autres pays, l'Éthiopie a pu éviter la détérioration de la qualité de son système scolaire ». Toutefois, elle a relevé que davantage d’efforts devraient être accomplis afin d’améliorer les résultats scolaires relativement modestes aux niveaux primaire et secondaire.
Le deuxième accord constitue, quant à lui, un prêt de 170 millions $ visant à améliorer la productivité dans les secteurs de l'élevage et de la pêche et à renforcer leur contribution à l'économie du pays.
Le projet de développement de l'élevage et de la pêche vise à libérer le potentiel du pays dans ces secteurs. L’objectif étant d’accroître la capacité de production et de commercialisation des producteurs et des transformateurs dans certaines chaînes de valeur, et à renforcer les systèmes de prestation de services. Mais également à répondre efficacement aux situations d'urgence.
A noter que le secteur de l'élevage continue d'être une source majeure de recettes en devises pour l’Ethiopie et représente près de 20% du PIB total du pays.
Borgia Kobri
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »