(Agence Ecofin) - L’Angola a procédé, le 14 novembre dernier, à Luanda, à la cérémonie de lancement de son premier guide d’investissement destiné à stimuler et à attirer les investissements privés nationaux et étrangers.
Initiée par la Chambre de commerce américaine en Angola (AmCham-Angola) et l'Agence d’investissement et de promotion des exportations (AIPEX), ce guide est un outil de recherche qui donnera aux investisseurs un accès à des informations sur l'environnement des affaires et les opportunités d’investissements dans le pays.
Intitulé « Angola is now », cet ouvrage de 361 pages contient des informations sur le potentiel naturel de l'Angola, la législation en matière d'investissements privés ainsi que sur les secteurs les plus intéressants, tels que les diamants, les pierres ornementales, le minerai de fer, le pétrole, l'agriculture, le tourisme, les transports, l'immobilier et l'industrie.
Ce manuel publié en portugais et en anglais fournit également un large éventail d'informations sur les caractéristiques physiques, géographiques, environnementales, économiques et démographiques des 18 provinces angolaises.
Intervenant à cette occasion, le secrétaire d’Etat à l’économie, Sérgio Santos (photo), a indiqué que l’Angola a maintenant l'intention de créer un climat favorable aux investissements, dans la perspective d'attirer le secteur privé pour qu'il investisse sur le territoire national.
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce américaine en Angola, Pedro Godinho, a fait savoir qu’il est urgent pour l'Etat de créer des mécanismes pour remédier aux lourdeurs administratives, afin de faciliter l'entrée d'investisseurs étrangers dans le pays.
Selon l’édition 2019 du rapport sur l’investissement dans le monde de la Cnuced, les flux d’IDE de l’Angola sont restés négatifs (-5,7 milliards $), principalement en raison des transferts de fonds effectués par des entreprises pétrolières et gazières à leur société mère par la voie de prêts intragroupe.
André Chadrak
Abidjan, Côte d’Ivoire : « Private equity et venture capital, quels modèles de création de valeur pour les investisseurs, les entreprises et les Etats africains ? »