(Agence Ecofin) - L'Egypte a, au cours du premier semestre 2019, été la cible de 1,1 milliard $ d'investissements, dans le cadre de fusions-acquisitions, apprend-on d'un rapport sur les banques d’investissement, publié par Refinitiv, la branche « Données et Indicateurs » du groupe médiatique Thomson Reuters.
Cette performance est en baisse, comparativement à celle de la même période en 2018 (1,5 milliard $).
Au total, le pays aura connu 54 transactions de fusions-acquisitions, un nombre en hausse de 32% par rapport à celui de la même période en 2018 qui n'était que de 41.
Bien qu'étant une économie majeure en Afrique, l'Egypte peine à se positionner en tête du groupe des économies que couvre la zone Afrique du Nord, Moyen-Orient (MENA). L'Arabie saoudite, par exemple, a drainé 71,53 milliards $ d'investissements dans les fusions-acquisitions. Elle est suivie de l'émirat de Dubaï, un partenaire-clé de l'Afrique, qui a obtenu plus de 19 milliards $ d'investissements.
Cette année 2019 bat déjà tous les records dans les fusions-acquisitions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Avec une valeur globale de 112 milliards $ pour un nombre total de 342 transactions, c'est le volume d'affaires le plus important généré sur la période, depuis l'année 2000, et c'est actuellement la deuxième meilleure performance en une année depuis le même point de départ.
Idriss Linge
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