(Agence Ecofin) - Le groupe China Harbour Engineering Compagny a signé, le 15 juin, avec l'Agence nationale gabonaise des grands travaux (ANGT) un contrat prévoyant la transformation du vieux port de Libreville en une zone futuriste à l'horizon 2020, pour un investissement de 59 milliards de francs CFA (environ 90 millions d'euros).
Ce contrat a été signé à l’occasion de la deuxième édition du New York Forum Africa (NYFA), qui s’est ouvert le 14 juin à Libreville en présence de plus de 700 décideurs économiques, financiers et politiques.
Le projet prévoit «d'avancer dans la mer» en agrandissant la surface du Port Môle (petit port de 4 hectares, NDLR) et de construire en face une île artificielle. Au total, «43 hectares devraient être bâtis», a annoncé Richard Attias, organisateur du NYFA.
Un centre de conférences, un centre culturel-musée, des centres commerciaux avec restaurants et boutiques, ainsi qu'une plage, des terrains de sports et une marina doivent aussi être construits, a précisé la directrice de communication de l'ANGT, Virginie Akele Mozogo.
En octobre 2012, le Gabon avait annoncé qu’il va investir 450 millions de dollars dans la transformation du vieux port de Libreville.
L'Agence nationale gabonaise des grands travaux avait alors indiqué que ce projet futuriste symbolisera Libreville, au même titre que la «statue de la liberté» à New York.
Ce projet fait partie d'un plan d'investissement dans les infrastructures de 20 milliards de dollars jusqu'en 2016 annoncé début 2012 par le président gabonais Ali Bongo Ondimba qui vise à faire de son pays un pays émergent à l'horizon 2025.
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »