(Agence Ecofin) - L’Ouganda a chargé la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI) de la restructuration et du refinancement des dettes contractées pour la construction de la centrale hydroélectrique de Bujagali.
Les deux institutions auront à charge de trouver des investisseurs pour prêter au gouvernement ougandais les fonds nécessaires pour acquérir l’infrastructure et, ce, à un taux d’intérêt inférieur à celui pratiqué pour le financement initial. Elles devront, en outre, persuader les institutions ayant fourni le financement du barrage de réajuster la période de paiement. Celles-ci avaient été la Société néerlandaise de financement du développement (FMO), la SFI et le Groupe Proparco de l’Agence française de développement.
Les taux pratiqués pour les différents prêts octroyés avaient été de 11,36% pour la FMO, de 7,23% pour la SFI et 6,98% pour Proparco.
La construction du barrage a eu un coût de 902 millions $ dont 478 millions $ étaient impayés en avril 2017.
Le gouvernement ougandais espère que le refinancement de l’infrastructure permettra de faire baisser le coût de l’énergie électrique qui s’élève en moyenne à 0,29$ le kilowattheure.
Gwladys Johnson