(Agence Ecofin) - Les fonds de private equity mobilisés entre 2015 et 2016 pour des investissements en Afrique de l'est ont atteint 1,1 milliard $, selon un dernier rapport conjointement publié entre la firme d'audit KMPG et l'association est-africaine des investisseurs en capitaux.
Cette performance est un record, car elle représente 41% des sommes totales mobilisées par le secteur pour cette région, entre 2007 et 2016 (2,7 milliards $).
« 16 fonds panafricains et d'Afrique de l'est, ont mobilisé près de 4,6 milliards $. Cependant, tous ces fonds ne ciblent pas exclusivement l'Afrique de l'Est et nous estimons que seulement un quart a été alloué pour des investissements dans cette sous-région », peut-on lire dans le rapport.
Devenu le principal hub économique de l'Afrique de l'est, le Kenya, à lui seul, a accueilli 61% des transactions de private equity dans la sous-région, sur la période de référence (2015-2016). Les secteurs de la finance et de l'industrie manufacturière ont absorbé une part combinée de 47% des deals réalisés. En valeur, le Kenya domine une fois de plus après avoir capté 80% des fonds investis, tandis que le secteur financier a reçu 55% des financements.
Le premier semestre 2017 s'affiche déjà comme un record pour ce qui est de la valeur des investissements de Private Equity en Afrique de l'est. Au total, près de 3,4 milliards $ ont déjà été investis dans cette sous-région, dans le cadre de 14 deals, selon une compilation faite par l'Agence Ecofin.
Parmi les annonces les plus importantes, on peut noter l'acquisition par Vodacom des parts de sa maison mère Vodafone dans le capital de Safaricom au Kenya, pour 2,6 milliards $. On note aussi l'acquisition par le groupe français Total, d'une entreprise d'exploitation pétrolière en Ouganda pour 900 millions $.
Idriss Linge
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