(Agence Ecofin) - La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé avoir approuvé un accord de participation aux risques (APR) non capitalisée de 40 millions d’euros avec le groupe bancaire français BNP Paribas pour soutenir les activités de financement du commerce des banques émettrices en Afrique. Le dispositif aidera à répondre à la forte demande du marché en matière de financement du commerce en Afrique, à travers le soutien aux échanges commerciaux dans des secteurs économiques vitaux comme l’agro-industrie et l’industrie manufacturière. Il contribuera aussi à promouvoir le développement du secteur financier et l’intégration régionale.
À travers une structure de partage des risques à 50-50, l’APR augmentera la disponibilité du financement du commerce couvrant toute l’Afrique sur une période de trois ans en ciblant les PME et les sociétés autochtones. BNP Paribas répondra à l’engagement de la BAD sur chaque transaction, créant ainsi un portefeuille qui peut atteindre jusqu’à 80 millions d’euros. En tenant compte des transferts, ce dispositif est prévu de faciliter environ 500 millions d’euros de transactions commerciales de biens intermédiaires et de produits finis, de matières premières et d’équipements pour soutenir la croissance économique du continent.
La majorité des banques africaines disposent d’apports en capitaux modestes, ce qui restreint leur capacité à obtenir des limites commerciales appropriées auprès des banques de confirmation internationales et à entreprendre d’importantes transactions pouvant avoir un impact substantiel sur le développement.
La notation AAA de la BAD lui permet de partager les risques commerciaux avec BNP Paribas et renforcer ainsi la capacité de financement du commerce des banques et institutions financières africaines.
Le groupe BNP Paribas dispose de 100 ans d’expérience dans le financement du commerce. Il est en relation avec plus de 200 banques correspondantes, 9 filiales, 3 succursales et fait des affaires dans plus de 20 pays en Afrique, sans y être présent.
Casablanca, Maroc : « Quelle assurance dans un monde d’incertitudes ? »