(Agence Ecofin) - En novembre dernier, le gouvernement sud-africain a promis de mobiliser des capitaux afin d’investir un milliard de dollars dans le secteur pétrolier sud-soudanais. Un investissement qui devrait participer aux efforts de relance de la production.
Cependant, les investisseurs sud-africains restent sceptiques à l’idée d’investir dans la plus jeune démocratie du monde. C’est ce qu’indique Rosalind Marchand, ancienne représentante spéciale de l'UE pour le Soudan, dans une note pour le groupe de réflexion Chatham House.
Pour elle, l’arrivée des investissements dépendra du succès de l’accord de paix signé récemment.
L’ancienne responsable a indiqué qu’en l’état actuel des choses, il n’y a aucune garantie que les projets de relance de la production aboutissent afin de faire passer la production de 150 000 à 350 000 b/j d’ici à 2020.
Les allégations persistantes de corruption au sein de la société publique du pétrole (NilePet) et de violation des droits de l'homme dans le pays, sont également susceptibles de donner aux investisseurs potentiels des raisons d'hésiter, a-t-elle ajouté.
Les investissements sud-africains devraient aussi permettre de mettre en place une raffinerie de 60 000 b/j.
Olivier de Souza
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