(Agence Ecofin) - Actis, le fonds britannique d’investissement connu en Afrique pour ses participations dans différents secteurs comme l’énergie ou l’immobiler, a racheté pour un montant non encore communiqué, 36% des parts de l’entreprise familiale kényane AutoXpress, dont la sphère de couverture s’étend sur plusieurs pays de la sous-région est-africaine.
Certains analystes croient savoir que l’entrée de cet investisseur privé dans le capital d’AutoXpress, s’explique par le fait que la demande de pneumatiques et autres accessoires automobiles est en train de croître au Kenya, soutenue par une classe moyenne en progression et de plus en plus à même d’acquérir des véhicules. « Les produits d’AutoXpress sont adaptés au Kenya, où de nombreuses personnes possèdent des véhicules d’occasion », a expliqué Michael Turner, le responsable pour l’Afrique de l’Est chez Actis.
Dans cette région, Actis conduit actuellement des projets de construction de logements et de centres commerciaux. Investir au sein d’Auto Xpress lui ouvre cependant les portes d’un marchés d’accessoire automobile qui couvre 19 points de vente au Kenya, 1 au Rwanda et 1 en Ouganda.
Sur le site web d’AutoXpress on apprend que l’entreprise possède dans son portefeuille des clients tels que General Motor, Simba Colt, Kenya Power ou encore Safaricom. Avec le produit de la vente de certaines de ses participations, le fonds vise une expansion sur les pays d’Afrique de l’Est.
Sur ce segment de marché, AutoXpress est concurrencée par deux entreprises que sont Kingsway Tyres qui possède 15 agences au Kenya et Sameer Africa qui est cotée sur le Nairobi Securities Exchange, mais qui doit faire face à des défis structurels depuis le départ de son partenaire de référence, Bridgestone.
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »