(Agence Ecofin) - Les actifs sous gestion de la Public Investment Corporation (PIC), l’entité qui gère le fonds de pension des fonctionnaires sud-africains, ont enregistré une augmentation de 8,6% durant l’exercice clos le 31 mars, pour s’établir à 2080 milliards de rands (147 milliards de dollars).
Selon le rapport annuel du gestionnaire du plus important fonds de pension en Afrique, cette hausse s’explique essentiellement par la stratégie de diversification des investissements adoptée par le management.
Entre le 1er avril 2017 et le 31 mars 2018, quelque 9,5 milliards de rands ont été approuvés pour des investissements à impact social, tandis que 5,8 milliards de rands ont été réservés à des fonds immobiliers non cotés et 3,25 milliards de rands pour les investissements dans des fonds de private equity et des produits structurés, détaille le rapport.
«Grâce à des décisions d'investissement prudentes qui reposent sur le principe de la diversification (…), le portefeuille de la Public Investment Corporation a accompli une brillante performance malgré les défis économiques et politiques enregistrés aussi bien en Afrique du Sud qu’à l’échelle mondiale.», a déclaré le directeur général de l’institution, Dan Matjila.
La PIC, qui détient des participations importantes dans de grandes entreprises en Afrique du Sud et dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, a été accusée par une formation d’opposition, le Mouvement démocratique Uni (UDM), d’avoir mal géré des fonds et pris de décisions d’investissement inappropriées. Ces accusations ont poussé le président sud-africain Cyril Ramaphosa à mettre sur pied, en août dernier, une commission d’enquête sur ces manquements présumés.
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