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Entretien avec Louis Dreyfus, président du directoire du groupe « Le Monde », à propos de sa stratégie africaine

  • Date de création: 20 novembre 2021 11:03

(Agence Ecofin) - En pleine révolution économique, culturelle et sociétale, l’Afrique devient la nouvelle frontière des groupes internationaux. Dans cette logique, le groupe français « Le Monde » a lancé depuis 2015 une stratégie Afrique destinée à faire de son titre un « média panafricain francophone de référence ». En visite à Abidjan, Louis Dreyfus, président du directoire du groupe « Le Monde » a signé un accord avec Orange Côte d’Ivoire pour la mise en place d’un système d’abonnement pour ses produits dans le pays. Il a accepté de répondre aux questions de l’Agence Ecofin sur les ambitions de son groupe en Afrique.  

AE : Il y a 6 ans, vous avez annoncé votre intention d’étendre votre audience à la francophonie, comme The Guardian l’a fait aux USA et en Australie.  Qu’en est-il aujourd’hui de cette ambition ?

Louis Dreyfus : Nous avions deux objectifs au départ. Le premier c’était d’améliorer la couverture éditoriale de l’actualité africaine. C’est-à-dire que « Le Monde » propose une couverture plus riche de l’actualité africaine et ne se limite pas aux crises politiques ou aux crises écologiques. Aujourd’hui, on le fait beaucoup mieux, simplement parce qu’on a mis beaucoup plus de ressources rédactionnelles, puisque nous avons environ 35 journalistes qui couvrent l’Afrique. C’est beaucoup plus que ce qu’il y avait il y a 11 ans, quand j’ai pris fonction. 

« Aujourd’hui, on le fait beaucoup mieux, simplement parce qu’on a mis beaucoup plus de ressources rédactionnelles, puisque nous avons environ 35 journalistes qui couvrent l’Afrique. »

Pour nos lecteurs historiques, on pense qu’il faut mieux raconter la transformation de la société africaine, de l’économie africaine, les réussites de la culture africaine, ce qu’on ne faisait malheureusement pas assez. La deuxième chose, c’est comment on peut toucher une audience beaucoup plus large au-delà de nos frontières naturelles, et ça, le numérique nous le permet. Avec l’abonnement numérique on pense que, dans les prochains mois et les prochaines années, nous avons la capacité de construire un relais de croissance pour le groupe « Le Monde » et ça c’est notre prochain objectif.  

Agence Ecofin : Vous avez lancé en 2015 Le Monde Afrique qui a déjà connu quatre rédacteurs en chef en 6 ans. Qu’est ce qui explique ce mouvement ?

Louis Dreyfus : Au Monde on essaye de faire bouger les hiérarchies très régulièrement. Personne ne reste à un poste pendant très longtemps. Mais dans la réalité, les rédacteurs en chef du Monde Afrique ont tous été promus. La dernière en date, Maryline Baumard est aujourd’hui directrice adjointe de la rédaction, ce qui marque bien l’intérêt du journal pour l’Afrique et le fait qu’on considère aujourd’hui le Monde Afrique comme une réussite, et aussi comme une priorité. 

AE : Les médias publics comme RFI, France 24, voire même l’AFP, disposent de moyens importants qui leur permettent une large couverture française de l’actualité africaine. A laquelle s’ajoutent celles de médias privés comme Le Point Afrique, La Tribune Afrique, La Croix Afrique, etc. Pourquoi autant d’intérêt pour l’Afrique francophone ?

Louis Dreyfus : D’abord, je pense qu’il faut séparer les choses. Il y a des médias qui, parce qu’ils agrègent le terme « Afrique » à leurs marques, prétendent avoir une stratégie Afrique.

« Il y a des médias qui, parce qu’ils agrègent le terme « Afrique » à leurs marques, prétendent avoir une stratégie Afrique.»

Nous, on a 35 journalistes qui travaillent pour Le Monde Afrique. Je ne sais pas combien de journalistes permanents travaillent pour le Point Afrique ou la Tribune Afrique mais je pense qu’on parle de deux choses très différentes. La deuxième chose, et c’est à mettre au crédit de ce qui se passe en Afrique, c’est que de plus en plus, en Europe, on est convaincus qu’il y a un phénomène de bouillonnement culturel et économique en Afrique, qui nous touche directement et qu’on a envie de raconter. 

AE : Vous avez également, il y a quelques années, manifesté votre intérêt pour le quotidien ivoirien à capitaux publics, Fraternité Matin. Est-ce toujours d’actualité ?

Louis Dreyfus : Chaque fois qu’on essaye de développer des événements en Afrique on essaye de faire en sorte que ce ne soit jamais en concurrence avec un média local, mais que ce soit plutôt en complément d’un média local. Pour autant, on fait très attention à ce que les contenus du Monde ne soient que des contenus du Monde et qu’à aucun moment un autre média ne puisse republier nos contenus, parce qu’on considère qu’il faut garder cette exclusivité pour les lecteurs du Monde.

1 Louis Dreyfus

« De plus en plus, en Europe, on est convaincus qu’il y a un phénomène de bouillonnement culturel et économique en Afrique.» 

Donc, l’annonce avec FratMat a été faite à l’occasion d’un forum assez important qu’on avait organisé en Côte d’Ivoire. On s’était associés à ce média parce qu’on voulait qu’il y ait un média local qui soit pleinement impliqué. Nous ne nous sommes pas associés, ni capitalistiquement, ni rédactionnellement. Ils avaient simplement pu, comme nos journalistes, couvrir cet événement. C’est ce type d’association que nous faisons, mais nous ne faisons jamais d’association capitalistique, et surtout nous veillons à ce que les rédactions soient très isolées les unes des autres pour défendre l’identité de chacune d’elles. 

AE : Ce type de partenariat est-il appelé à se renforcer à l’avenir ? Avec FratMat par exemple ?

Louis Dreyfus : Avec FratMat ou un autre. Chaque fois que nous faisons quelque chose d’une grande ampleur, nous regardons s’il y a un acteur local qui aurait envie de s’associer avec nous et qui est compatible avec ce qu’on peut faire. Il n’y a pas d’exclusivité en la matière.

AE : Quel regard portez-vous sur l’évolution du journalisme africain ? Et des médias africains ?

Louis Dreyfus : Je ne me permettrais pas d’avoir un avis général parce que je ne suis pas expert, mais je vois qu’il y a un paysage médiatique qui est très morcelé. Prenons l’exemple de la Côte d’Ivoire. Il n’y a pas un grand acteur qui se dégage à ma connaissance. En presse papier, il y a une multitude d’acteurs et leur point commun, c’est que c’est une presse qui est plutôt partisane, ce qui n’est pas péjoratif, mais c’est plutôt ça, avec des diffusions qui sont limitées. Et aucun de ces acteurs, à ma connaissance, n’est pleinement engagé dans la transformation numérique. 

« Prenons l’exemple de la Côte d’Ivoire. Il n’y a pas un grand acteur qui se dégage à ma connaissance.»

Vous avez par ailleurs, pour les jeunes générations, une information qui se passe sur les réseaux sociaux. Nous, ce qu’on pense, c’est qu’un acteur important avec des ressources et des capacités d’investissement, présent dans la presse papier comme « Le Monde », peut avoir aussi une stratégie numérique et transformer une partie de son capital auprès des jeunes générations. C’est le cas au Monde, nous avons investi très tôt sur Snapchat, sur Tiktok ou sur Youtube, et aujourd’hui nous avons plus de 50% de nos nouveaux abonnés numériques qui ont moins de 30 ans. C’est là que je vois la différence et ça, ça vient probablement du fait qu’il n’y a pas de grand acteur, en tout cas pas à ma connaissance, qui ait cette capacité-là. Mais il n’y a pas de raison qu’à terme ne naissent pas de grands acteurs du monde des médias capables d’avoir cette stratégie parce que, on l’a vu notamment avec la crise du Covid en Europe, il y a un besoin d’informations plus rigoureuses qui a permis à des titres comme « Le Monde » de développer son lectorat et sa base d’abonnés.

AE : Selon-vous, qu’est-ce qui explique le fait qu’il y ait un véritable challenge pour l’émergence de grands médias d’origine africaine, basés en Afrique et avec des rédactions africaines ?

Louis Dreyfus : C’est peut-être parce qu’en réalité, quand je parle moi-même d’une vision africaine, je me trompe, et que la vision doit être locale. Mais le marché local, pour l’instant, est trop resserré pour permettre à un grand acteur de se développer. C’est aussi parce que, dans beaucoup de pays d’Afrique, il n’y a pas eu une tradition de médias indépendants et qu’aujourd’hui, au moment où une partie des gens cherche une information plus rigoureuse, souvent cela va de pair avec l’indépendance.

AE : Dans l’hypothèse d’un développement africain plus conséquent de votre groupe, envisageriez-vous de constituer une rédaction africaine, à Abidjan, à Dakar ou dans une autre capitale ?

Louis Dreyfus : C’est trop tôt pour le dire. Cela dépendra beaucoup du rythme de croissance de nos abonnements numériques en Afrique. Nous venons de lancer un partenariat avec Orange en Côte d’Ivoire pour que l’audience ivoirienne puisse s’abonner via Orange Money au Monde.fr. En France, au fur et à mesure que notre portefeuille abonné augmentait, on réinvestissait une grande partie de ces revenus dans les ressources rédactionnelles. Il y a 10 ans il y avait 300 journalistes au Monde, maintenant il y en a 500. Il n’y a pas beaucoup de quotidiens dans le monde qui ont vu leur rédaction doubler en près de 10 ans. C’est parce qu’il y a eu des recettes supplémentaires. 

2 Louis Dreyfus

« Nous n’avons pas de business plan à 5 ans. En revanche, nous sommes capables de réagir très vite.» 

Si nous voyons qu’il y a une croissance des abonnements numériques, il est très probable que nous souhaitions alimenter cette croissance via plus de contenus donc plus de journalistes. Mais aujourd’hui, c’est trop tôt pour le dire.

AE : Avez-vous quand même un calendrier, un objectif à atteindre peut-être à long terme ?

Louis Dreyfus : Non. L’avantage c’est que nous avons beau être une marque mondiale, nous restons une petite entreprise. Nous avons 1600 salariés donc nous essayons plutôt d’être opportuniste et nous n’avons pas de business plan à 5 ans. En revanche, nous sommes capables de réagir très vite.

AE : L’année dernière, la Covid-19 a mis en difficulté de nombreuses entreprises médiatiques dans le monde. Pensez-vous que le modèle économique traditionnel des médias dans le monde est devenu obsolète et que les médias qui souhaitent investir en Afrique doivent se réinventer pour s’adapter à ce changement ?

Louis Dreyfus : Je pense qu’un média historique doit pouvoir parler à la fois à son lectorat, son audience historique, via les supports qui sont les siens. Et en même temps investir dans les nouveaux formats et les nouvelles plateformes pour parler aux jeunes générations. Je pense qu’un journal ou un magazine qui n’est pas présent sur les nouvelles plateformes telles que TikTok, YouTube ou Snapchat, en tout cas en Europe, aura du mal à ce que ces moins de 15 ans ou moins de 20 ans, deviennent dans 10 ans des lecteurs. Donc, il faut absolument s’emparer de ces formats, être sur ces plateformes qui ont un mérite essentiel c’est de nous permettre d’être diffusé à très large échelle. 

AE : Sur ce continent comme ailleurs, la numérisation avance à pas de géant. Quel avenir voyez-vous pour les médias papier, encore nombreux en Afrique ?

Louis Dreyfus : Au Monde, nous continuons à lancer des supports papiers. Nous avons des projets dans les cartons pour 2022. Quand on a lancé, il n’y a pas très longtemps, « M », le magazine du weekend du Monde, nous avons très vite vu une augmentation de nos ventes en kiosques. Donc il y a encore une appétence pour les nouveaux produits en presse. Mais c’est plutôt pour les plus de 40 ans qui constituent, en Europe, un volume important de la population. En revanche les moins de 20 ans, je ne pense pas qu’on puisse les séduire, ni aujourd’hui, ni après demain, avec un support papier. Une des priorités que je partage avec Jérôme Fénoglio, le directeur du journal, c’est d’essayer de voir comment nous pouvons investir les générations de moins de 20 ans, pour construire l’avenir du groupe pour les 10 ou 15 prochaines années.      

AE : Contrairement à l’Europe, en Afrique, plus de la moitié de la population est jeune. On se demande si dans un futur proche, les médias papiers auront le même avenir qu’en Europe ou il y a encore un lectorat plus âgé ?

Louis Dreyfus : Nous, au Monde, on fait de moins en moins la différence entre les médias papiers et les médias numériques. En revanche, ce qui est sûr, c’est que les médias qui, pour nous, auront un avenir, sont les médias qui seront adossés à de vraies rédactions. 

« En revanche, ce qui est sûr, c’est que les médias qui, pour nous, auront un avenir, sont les médias qui seront adossés à de vraies rédactions. » 

C’est vrai que les réseaux sociaux permettent, très facilement, d’avoir une diffusion importante, mais si vous voulez durer et si vous voulez trouver un modèle économique, il faut que l’information que vous produisez ait de la valeur. Et pour qu’elle ait de la valeur, vous avez besoin d’avoir de vrais journalistes et d’en avoir beaucoup. Donc je ne sais pas si le papier sera l’avenir des médias en Afrique, en revanche, se dire que des médias pourront se développer durablement sans de vraies rédactions, ça me semble être une illusion.

AE : Une question qui a beaucoup fait l’actualité au cours de cette période de COVID-19, c’est le débat sur les droits voisins. Ça a été très présent dans l’actualité européenne et en Australie. Selon vous, pourquoi la question ne semble pas encore intéresser en Afrique ?

Louis Dreyfus : Il n’y a que les médias africains pour porter ce combat-là. Ce ne sont pas les plateformes comme Google et Facebook qui sont venus naturellement nous dire « On va vous verser des droits voisins », ça a d’abord été un combat mené par les médias, puis relayé par les Etats, qui a donné lieu à une législation européenne, puis française. Et après, il y a eu des négociations soit bilatérales (ça a été le cas du Monde), soit par les syndicats professionnels. Mais si les médias du continent africain ne s’emparent pas de ce sujet, et que les Etats africains ne consacrent pas du temps à ce sujet, les plateformes n’ont aucun intérêt à aller naturellement vers le paiement des droits voisins. En revanche, je pense que les avancées qui ont été faites en France, sont de nature à faciliter cette négociation en Afrique.

AE : Mais est-ce qu’aujourd’hui, concrètement, ces médias africains qui n’ont pas le poids des médias comme « Le Monde », Reuters et autres, peuvent porter ce combat ?

Louis Dreyfus : Moi je pense que vous avez, aujourd’hui, une conjoncture qui est particulièrement favorable, à savoir que ces plateformes (Google et Facebook) sont soumises à une vraie opposition, sur la nature de leur pouvoir, sur leur taille. Et s’ils peuvent montrer qu’ils sont capables, grâce à cette puissance, d’aider des médias, voire des médias en difficulté, ou des médias plus petits, ou des médias sur d’autres continents que le continent européen, peut-être qu’ils peuvent le faire. 

AE : La culture africaine, c’est une culture très diverse. On parle même de cultures africaines, avec des francophones, des anglophones, des lusophones, des arabophones et surtout des langues locales. Aujourd’hui, selon vous, comment les médias traditionnels peuvent résister à la concurrence des réseaux sociaux qui, eux, sont parfaitement adaptés à cette diversité ?

Louis Dreyfus : Je pense que, dans les prochaines années, vous verrez que l’amélioration et l’évolution de la traduction, grâce à l’intelligence artificielle, vont permettre aux grands médias de traduire leurs contenus. 

« Je pense que, dans les prochaines années, vous verrez que l’amélioration et l’évolution de la traduction, grâce à l’intelligence artificielle, vont permettre aux grands médias de traduire leurs contenus.»

Je pense que, ce que les réseaux sociaux ont adopté de façon relative, qui est la traduction simultanée avec l’intelligence artificielle, nous y viendrons tous. Et à ce moment-là, la puissance des contenus qu’on peut produire fera la différence.

AE : Le Rwanda est passé à l’anglais et plusieurs pays francophones ont annoncé leur intention de placer l’anglais au même niveau que le français dans leurs cursus scolaire. Pour vous, est-ce un échec de la francophonie ? Et comment lutter contre cette érosion ?

Louis Dreyfus : Oui c’est un échec. Mais je pense qu’il n’y a pas de fatalité à cela. Nous, au Monde, on considère que développer un média indépendant comme « Le Monde » sur le continent africain, c’est aussi défendre les intérêts de la francophonie. Et si on peut avoir un soutien des pouvoirs publics français, ou de l’Union européenne, pour porter ce type de développement, on en sera heureux, mais il y a un enjeu pour la francophonie de maintenir une présence francophone qui peut passer beaucoup par l’information.  

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« Si vous voulez durer, il faut que l’information que vous produisez ait de la valeur ».

Je pense que, quand vous citiez, au début de cette interview, l’ensemble des initiatives de médias français en direction de l’Afrique, ça prouve bien qu’il n’y a pas de fatalité et qu’on est plusieurs à être convaincus qu’on peut trouver un espace de développement en Afrique à travers les médias que nous dirigeons.

AE : Aujourd’hui, est-ce que le développement de grands medias panafricains en Afrique peut se faire sans un certain soutien des décideurs publics ?

Louis Dreyfus : Je pense que ça peut se faire. Ça peut se faire avec, mais ça peut aussi se faire sans. Et si on considère que, parmi les critères qui font qu’un media est rigoureux, il y a son indépendance à l’égard des causes partisanes, alors l’indépendance à l’égard des pouvoirs publics est parfois indispensable. Apres, vous avez des financements publics qui peuvent être octroyés sans contreparties, parce que des Etats peuvent considérer que, pour la transformation de la société, il faut des médias de qualité. Mais dans ce cas, il faut être très vigilant, ça veut dire qu’il n’y a pas de contreparties.

Propos recueillis par Moutiou Adjibi Nourou

Moutiou Adjibi


 
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