(Agence Ecofin) - La société publique sud-africaine Broadband Infraco, spécialisée dans la fourniture de l’accès à Internet, a signé le 14 novembre 2018 un accord de partenariat avec Angola Cables, le fournisseur de connectivité par câbles sous-marins de fibre optique, propriété du gouvernement angolais.
Cette entente prévoit l’interconnexion du réseau terrestre de fibre optique de la société sud-africaine, actuellement long de plus de 14 960 km et courant à travers l’Afrique australe, aux réseaux de câbles sous-marins internationaux de son partenaire angolais.
Lors de la signature de l’accord de coopération, le 14 novembre 2018, en Afrique du Sud, au cours du salon africain des télécommunications AfricaCom 2018, António Nunes (photo), le président-directeur général d’Angola Cables, a déclaré que ce partenariat facilitera la connectivité Internet en Afrique.
« Grâce à notre connectivité internationale et à la portée de nos réseaux sous-marins et du vaste réseau terrestre large bande de Broadband Infraco, nous avons une réelle opportunité d’accélérer collectivement la connectivité sur le continent.»
Il a souligné qu’à travers cette interconnexion, il existe déjà une véritable possibilité de « connecter le Brésil et l'Afrique du Sud aux autres pays du BRICS que sont la Russie, l'Inde et la Chine par le biais d'une connexion haut débit et à faible temps de latence. Une telle connexion, associée à notre réseau solide, accélérera la coopération internationale à plusieurs niveaux, favorisera le développement économique et accélérera les projets qui permettront de nouvelles opportunités pour l'échange de contenu numérique dans la région ».
Les capacités data supplémentaires qu’apporteront les câbles SACS (South Atlantic Cable System) et Monet d’Angola Cables ; au-delà d’apporter une réponse aux besoins en connectivité des populations ; pourront aussi aider Broadband Infraco à tenir ses engagements de fourniture d’une connectivité de haute qualité à l’antenne du projet «Square Kilometer Array» (SKA), qu’abrite l’Afrique du Sud.
Les scientifiques travaillant sur le projet, le plus grand radiotélescope au monde, pourront aisément partager les données collectées avec les autres entités.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.