(Agence Ecofin) - La terre a perdu 60% de sa faune sauvage entre 1970 et 2014, selon une étude publiée, ce mardi 30 octobre, par le Fonds mondial pour la nature (WWF) en collaboration avec la Société zoologique de Londres.
Intitulée « Planète vivante », l’étude qui en est à sa 12ème édition souligne que la perte des animaux sauvages varie selon les régions. Elle est particulièrement alarmante dans la zone Caraïbes/Amérique du Sud (-89 % en 44 ans). La vaste zone Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient est à -31%, tandis que la région Amérique du Nord et Groenland s'en sort un peu mieux, avec une faune à -23%.
« Préserver la nature, ce n'est pas juste protéger les tigres, pandas, baleines que nous chérissons. C'est bien plus vaste : il ne peut y avoir de futur sain et prospère pour les hommes sur une planète au climat déstabilisé, aux océans épuisés, au sol dégradé et aux forêts vidées, une planète dépouillée de sa biodiversité », a déclaré le directeur du WWF, Marco Lambertini.
L’étude, qui se base sur le suivi de 16 700 populations réparties sur 4 000 espèces, précise que la forte baisse des animaux sauvages dans le monde s’explique essentiellement par « la perte des habitats, l'agriculture intensive, l'extraction minière et l'urbanisation qui poussent à la déforestation, à l'épuisement ou à l'artificialisation des sols ».
D’autres facteurs interviennent aussi dans ce déclin comme la surpêche, le braconnage, la pollution, l’introduction des espèces invasives, la propagation des maladies et le changement climatique.
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