(Agence Ecofin) - Le covid-19 pourrait significativement ralentir les négociations mondiales en cours sur le changement climatique. « Notre tâche est rendue plus ardue avec plusieurs sommets qui ont déjà été reportés à cause de la pandémie de coronavirus. Mais pendant que nous travaillons à le contenir, nous devons nous saisir de chaque opportunité que nous aurons pour mettre en place un agenda d’action climatique », a affirmé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
En effet, à cause du covid-19, le secrétariat des Nations unies pour le changement climatique a reporté toutes ses rencontres prévues entre mars et avril 2020 non seulement dans son siège à Bonn, en Allemagne, mais également à travers le monde. Ainsi, l’Africa Climate Week prévue pour se tenir en Ouganda à partir du 9 mars 2020, a été annulée.
Une situation qui complique l’ensemble de l’action climatique, notamment la COP 26 qui devait se tenir à Glasgow en fin d’année. Cette rencontre est d’autant plus importante qu’elle suit le fiasco de la COP 25 de Madrid. Elle devrait permettre en outre, de faire le point des 5 années d’action climatique depuis la signature de l’Accord de Paris sur le climat et de décider de la suite du processus de transition. Entre autres points importants à aborder à Glasgow : le financement accordé aux pays pauvres par les riches pour l’action climatique depuis 2015 et les nouveaux engagements de financement à partir de 2020.
« Pour avoir une COP 26 réussie, nous devons prendre le contrôle des négociations pour aboutir à un bon résultat. Si tous les pays sont concentrés sur un autre problème du type coronavirus, ce sera très difficile d’aboutir à un résultat satisfaisant », a affirmé Enrique Maurtua Konstantinidis (photo), conseiller senior climat à la Fondation de l’Argentine pour l’environnement et les ressources naturelles (FARN).
Gwladys Johnson Akinocho
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