(Agence Ecofin) - Avec le soutien militaire de la Turquie, le Gouvernement d'union nationale (GNA), basé à Tripoli, pourrait menacer les positions du maréchal Haftar qui contrôle l’Est de la Libye avec le soutien de l’Egype. Abdel Fattah al-Sissi avertit que si le GAN et la Turquie avancent vers Syrte, il interviendra militairement.
Le ton monte entre l’Egypte qui soutient, à l’Est, les forces du maréchal Khalifa Haftar, et la Turquie qui appuie militairement le Gouvernement d'union nationale (GNA), basé à Tripoli.
En vert, le territoire contrôlé par le GAN. En rouge, l’Est contrôlé par Haftar ou par des forces locales.
Haftar a échoué dans sa tentative de prendre Tripoli et le GNA, avec la Turquie, lui a récemment infligé plusieurs défaites.
Pour le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, une avancée du GNA en direction de Syrte menacerait directement la sécurité de l’Est de la Libye et donc de l’Egypte voisine. Selon Sissi, son intervention sera légitimée par la Parlement libyen (élu en 2014 et basé à l’Est, à Benghazi) : « Toute intervention directe de l'Egypte est devenue légitime au niveau international, que ce soit au regard de la charte de l'ONU sur la légitime défense ou qu'elle se base sur la seule autorité légitime élue par le peuple libyen: le Parlement libyen ».
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