(Agence Ecofin) - L’ex-directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, est soupçonné de malversations dans le cadre de l’annulation de la dette du Congo Brazzaville en 2010. Le parquet de Grasse a ouvert une procédure pour «faux et usage de faux» et «falsification de certificats».
Pour le plaignant, Serge Berrebi, de Cannes, l’effacement de la dette congolaise en 2010 supposait, au préalable, le règlement d’un certain nombre de contentieux commerciaux privés, dont le sien. En 1987, il avait été évincé par le gouvernement congolais d’une grosse ferme avicole qu’il avait relancée à Pointe-Noire et il avait fini, après plusieurs années de conflit, par obtenir un accord d’indemnisation. Or, à ce jour, cette indemnisation n’est pas encore soldée.
Selon Serge Berrebi, le Congo n’était donc pas éligible à l’initiative du FMI en faveur des Pays pauvres très endettés et ne pouvait pas obtenir que sa dette soit annulée par le Club de Paris et la France. Ce serait, selon lui, «des malversations» qui auraient permis à M. Strauss-Kahn de passer outre les règles de procédure et de donner satisfaction au gouvernement du Congo.
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