(Agence Ecofin) - Au Sénégal, le projet de gestion intégrée et de résilience des zones côtières a entamé sa deuxième phase de mise en œuvre. Appuyé par l’Union européenne à hauteur de 5 millions d’euros, il permettra de protéger les côtes contre l’érosion et la montée des eaux entre autres.
Le Sénégal vient de procéder au lancement de la phase 2 de son projet de gestion et d’accroissement de la résilience climatique des zones côtières. Cette deuxième étape du Projet de changement climatique et de gestion intégrée des zones côtières (CCGIZC) sera mise en œuvre en Casamance, dans le Delta du Saloum, et à la Petite côte.
S’étendant sur une période de 4 ans, l’initiative permettra la mise en terre d’arbres pour ralentir l’érosion côtière, et de digues pour prévenir la montée des eaux. Des brise-lames seront également mis en place pour protéger les zones de mouillage des littoraux à risque contre les événements extrêmes.
L’initiative bénéficie d’un appui financier de 5 millions d’euros de l'Union européenne, selon Map Ecology.
La mise en œuvre de cette initiative permettra au pays de protéger son dynamisme économique. En effet, selon Cheikh Ndiaye Sylla, directeur de cabinet du ministère de l’Energie, les zones côtières « abritent 90 % des industries qui concentrent l’essentiel de l’activité touristique et la pêche côtière. Le tourisme participe également à hauteur de 68 % au PIB du pays ».
Gwladys Johnson Akinocho
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